mercredi 30 novembre 2016

«[...] je n'aimais pas au premier abord cette ouverture béante qui reçoit sans contrôle aucun tout ce qu'on y dépose ; l'enfant naturel et quelquefois aussi l'enfant légitime ; l'enfant nouveau né et celui que des parents dénaturés abandonnent en bas âge ; l'enfant de la misère mais aussi l'enfant de la débauche fortunée ; l'enfant de la fille séduite et l'enfant du désordre ; l'enfant du département et l'enfant qui lui est étranger ; je répugnais enfin au dépôt illimité au tour, à cette sorte de mainlevée qui me paraissait plutôt un encouragement qu'une restriction aux mauvaises mœurs ; [...]»

De la suppression des tours : de l'admission à  bureau secret des enfants-trouvés et des filles-mères. Rapport à la commission administrative des hospices civils de Toulouse et projet de règlement (2 avril 1850). Flavien d'Aldéguier. Bonnal et Gibrac (1850)

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