lundi 29 mars 2021

PBF 2021.08 : La nuit suivante fut une nuit blanche

Mercredi 31 mars 2021 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque ayant comme titre : La nuit suivante fut une nuit blanche. Elle présentera une nouvelle chronique de l'univers, place Pinel. Elle a été réalisée à la maison sur Garageband. Diffusion en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.


Programmation musicale :
1) Sometimes I feel like a motherless child (Archie Shepp / Jason Moran) 
2) Andante du quatuor n°2 Lettres intimes (Leos Janacek) Quatuor Talich
3) Les gens qui doutent (Anne Sylvestre)
4) Le Formulaire (Frédéric Mey)
5) J'aimerais (Gribouille) poème d'Henri Gougaud
6) Chambre sous les toits (Jacques Higelin)
7) Dali's car (Dali's car)
8) One thing after another (Tal Wilkenfeld)

+ Chronique de l'univers : Pinelisation in pectore à Venise (Marius Pinel)

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/la-petite-boutique-fantasque-la-nuit-suivante-fut-une-nuit-blanche/ 

Allons-y gaiement et sans mollir !

Photographie présentant Constantin Brancusi, Henri-Pierre Roché, Érik Satie et Jeanne Foster au golf

mercredi 24 mars 2021

 «Il avait devant les yeux ce fameux voile sombre qui se forme quand l'humidité de l'âme atteint un certain degré sans que les larmes coulent, et les bruits du monde sonnaient mou.»

L'homme sans qualitésRobert Musil. Editions du Seuil (1956)



dimanche 21 mars 2021

«Connais-tu aussi ces moments où il semble qu'on soit parfaitement transparent ?
Les yeux de Cl[arisse]... [commençaient à apparaître. Ils brillaient dans la nuit et semblaient illuminer la tension qui montait jusqu'à sa bouche, et dont Achille sentait maintenant la présence. Sa participation] l'électrisa [et le rendit fou].

L'homme sans qualités. Robert Musil. Editions du Seuil (1956)

PBF 2021.07 : Le Génois fit banqueroute

Mercredi 21 mars 2021 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque ayant comme titre : Le Génois fit banqueroute. Elle présentera une lecture par Juliette des Captifs de Longjumeau, nouvelle étonnante de Léon Bloy, tirée des Nouvelles désobligeantes. Elle a été réalisée sur Protools à la BNF pour la lecture de Juliette et à la maison sur Garageband pour le montage final. Diffusion en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.


Programmation musicale :
1) Les amis écoutez l'histoire (Adolphe Adam) tiré de l'opéra-comique Le postillon de Longjumeau chanté par Luca Canonici
2) Aria de la Bachianas Brasileiras n°5 (Heitor Villa-Lobos) chanté par Joan Baez
3) Arawi (Luzmila Carpio)
4) Le Train fatal (Raoul de Godewarsvelde)
5) Romantic warrior (Return to forever)
6) La Vérole (Marie-Thérèse Orain)

+ lecture des Captifs de Longjumeau (Léon Bloy)

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/la-petite-boutique-fantasque-202107-le-génois-fit-banqueroute/

Allons-y gaiement et sans mollir !

samedi 20 mars 2021

 «Alors, quand la main d'A[nders] chercha sur Ag[athe] son pardon, celle-ci prit son frère dans ses bras et l'embrassa. Involontairement, dans son bouleversement, comme une soeur qui console et sans pouvoir se dominer, pour la première fois elle ouvrit ses lèvres sur les siennes avec l'entière violence féminine qui fend jusqu'au coeur le fruit de l'amour.»

 L'homme sans qualitésRobert Musil. Editions du Seuil (1956)

dimanche 7 mars 2021

Réminiscence personnelle (47)

C’est un soir ou les fleurs du mal s’ouvrent et se pavanent 
Dans la chambre noire des peines de cœur 
Un soir où l’en vendrai son âme au diable ou à Dieu
Pour un sourire, une larme, envolée du chant d’un violon tsigane

Chambre sous les toits
Chambre sous les nues
Un amour se perd
Un autre revient sur ses pas 
Chambre sous les nues
Chambre sous les toits

Une voix dans la rue fredonne un air que je ne connais pas 
Devant le rideau de fer d’un cabaret hongrois
Deux ombres enlacées échangent un long baiser

C’est un soir éternel chagrin ou le corps se pâme 
Dans les bras d’un désespoir sans fin 
Un soir ou la beauté fatale hypnotise ses proies
Amoureuse aveuglée par l’éclat du soleil noir, les fleurs du mal

Chambre sous les toits
Chambre sous les nues 
Je n’entends plus l’appel de ta voix
Chambre sous les nues 

Chambre sous les toits
Au coin de la rue quelqu’un siffle un air que je ne connais pas 
Devant le rideau de fer d’un cabaret hongrois
Deux ombres enlacées échangent un long baiser d'adieu

Viens ma lionne, viens
Te faire les griffes sur ma peau 
Ployer ta nuque tendre, offrande au bourreau
Sous l’orage anthropophage de mes crocs.

Chambre sous les toitsJacques Higelin

Visionnage domestique parisien (78)

CatiMárta Mészáros (1970)

«Les piétons, qui ne se doutaient pas qu'ils étaient observés, procuraient l'impression très forte et bizarrement superficielle que l'on ressent chaque fois qu'on assiste à l'animation de la vie sans y participer. Les visages paraissaient aussi piètres que des objets quotidiens, plus piètres même, comme des disques plats, des panneaux de signalisation d'où n'émanait aucun signal en raison de la rapidité de leur mouvement. Et quand soudain des paroles parvenaient jusqu'à eux, elles étaient comme arrachées à leur contexte, si bien que leur sens n'était pas compréhensible ; mais en échange, elles avaient la sonorité amplifiée qu'ont les espaces inhabités.»

 L'homme sans qualitésRobert Musil. Editions du Seuil (1956)

Réminiscence personnelle (46)

«Dans plus d'une existence, la soeur irréelle, imaginaire, n'est rien d'autre que la forme juvénile, insaisissable, d'un besoin d'amour qui plus tard, les rêves refroidis, se contente d'un oiseau, d'un animal quelconque, ou se tourne vers l'humanité et le prochain.»

 L'homme sans qualitésRobert Musil. Editions du Seuil (1956)

Visionnage domestique parisien (77)


 La Belle et le vagabondMárta Mészáros (1970)

J'imagine la trajectoire de Juli dans ce film très semblable à celle d'Anna. A noter pour elles deux, l'importance du rock et peut être aussi la difficulté de choisir un garçon. Pour l'instant beaucoup de détails supplémentaires de l'histoire restent dans l'ombre : le DVD n'a pas de sous-titrage...

mercredi 3 mars 2021

PBF 2021.06 : La nuit surviendra, mâchera, avalera

Mercredi 3 mars 2021 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque ayant comme titre : La nuit surviendra, mâchera, avalera. Cette citation est extraite d'un poème de Maïakovski. Elle a été réalisée à la maison sur Garageband et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.

Programmation musicale :
1) Allegretto du concerto pour piano n° 19 (Wolfgang Amadeus Mozart) Daniel Barenboim et l'English chambre orchestra (1784)
2) Clémence en vacances (Anne Sylvestre) (1977)
3) Montréal (Beau dommage) (1974)
4) Le Berger (Camille) (2011)
5) Petit matin (Hubert-Félix Thiéfaine) (2011)
6) Le monde est fou (Jacques Higelin) (2016)
7) Le Migrateur (Jean-Marc Le Bihan) (1984)
8) Demi-mots amers (Philippe Léotard) (1990)
9) De Leffrinckoucke à Coudekerque-Branche (Raoul de Godewarsvelde) (1969)
10) Satin doll (Jean-Luc Ponty) (1964)

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/pbf-202106-la-nuit-surviendra-mâchera-avalera/

Allons-y gaiement et sans mollir !

lundi 1 mars 2021

Quelques Éléments supplémentaires de la Société du Spectacle (33)

«Chaque Jeune-fille constitue à sa manière un poste avancé dans l'impérialisme de l'insignifiance.»

Premiers matériaux pour la théorie de la jeune-FilleTiqqun. Mille et une nuit. (2001)


 «A[nders] ne parvenait pas imaginer à quoi pouvait ressembler l'âme d'un grand musicien ; en revanche, s'agissant de ce que l'on considère communément comme la grande musique, l'image qui s'imposait à lui était celle d'une armoire qui aurait été privée de tous les tiroirs, si bien qu'à l'intérieur tout y serait sens dessus dessous, pendant que les parois extérieures offriraient au regard un luxe de décors délicats, forts et nuancés.»

 L'homme sans qualitésRobert Musil. Editions du Seuil (1956)