dimanche 26 septembre 2021

PBF rediffusion : Manches longues ou manches courtes

Mercredi 29 septembre 2021 à 19H, rediffusion d'une émission de la Petite Boutique Fantasque à partir des textes de Marion publiés à l'époque sur le blog Anthropologie des corps glorieux.
Diffusion en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.

Programmation musicale :
1) Radio gnome invisible (Gong) 
2) Extraits de Alice (Tom Waits)

+ textes extraits d'Anthropologie des corps glorieux de Marion lus par Marion elle-même

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF :
https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/manches-longues-ou-manches-courtes-la-petite-boutique-fantasque/

Allons-y gaiement et sans mollir !

photographie de Marion


Visionnage domestique toulousain (93)

I Vitelloni. Federico Fellini (1953)

mardi 21 septembre 2021

PBF 2021.21 : Mon coeur s'est déchiré commun vol d'étourneau


Mercredi 22 septembre 2021 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque conçu et réalisée à Toulouse avec la participation de la station de montage de radio-radio. Cette émission prolonge la lecture par Sandy des lettres de mademoiselle de Lespinasse diffusée dans l'émission des Muses galantes il y a quelques paires d'années. Cette fois-ci , c'est une voix parisienne, Charlotte, qui poursuit la lecture avec deux lettres. Cette émission sera placée sous le signe de l'amour. Diffusion en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming


Programmation musicale :
1) Il me semble (Aurore Lerat)
2) Je ne peux plus dire je t'aime (Isabelle Adjani / Jacques Higelin)
3) Andante du concerto pour piano n°12 (W. A. Mozart) par Daniel Barenboim et l'English chamber orchestra
4) Andante du concerto pour piano n°18 (W. A. Mozart) par Daniel Barenboim et l'English chamber orchestra
5) J'ai perdu mon Eurydice (C. W. Gluck) par Marianne Crebassa, Ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon
6)We love so much each other  (Sparks) extrait d'Annette de Léos Carax


+ Lecture des lettres 47 et 48 de Julie de Lespinasse

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/mon-coeur-sest-déchiré-comme-un-vol-détourneaux-la-petite-boutique-fantasque/


Allons-y gaiement et sans mollir !

photogramme de Adieu Philippine de Jacques Rozier (1962)

dimanche 12 septembre 2021

Visionnage toulousain et en salle (31) à l'American cosmograph

Serre moi fort. Mathieu Amalric (2021)
d'après Je reviens de loin de Claudine Galéa

Mathieu Amalric a toujours revendiqué d’être réalisateur, avant d’être comédien. Son plaisir, c’est de fabriquer des films, et son dernier long-métrage, qui sort en salle le 8 septembre, Serre moi fort –sans trait d’union, comme des mots isolés l’un de l’autre–, s’apparente, dans sa construction, dans sa forme, à un mobile suspendu, toujours en mouvement. Voilà une œuvre qui nous hante et nous emmène dans de multiples récits, et pas pour le plaisir de nous perdre. Adapté d’une pièce de Claudine Galea, Je reviens de loin (2003), le film suit une femme (Vicky Krieps) qui, apparemment, s’en va. Un matin, elle fait son sac et quitte son compagnon (Arieh Worthalter) et ses deux enfants. Mais peut-être s’agit-il d’autre chose, on le découvrira en route.

Mathieu Amalric raconte au Monde le long cheminement de cette œuvre dont il a modifié le montage, sans cesse, afin de transmettre non pas seulement la douleur d’une femme, mais son imaginaire ludique et amoureux, comme une force de survie.

« Serre moi fort » s’ouvre sur une scène de séparation, mais la suite du film ouvre d’autres pistes…
Oui, on peut en parler, le secret n’est pas le nerf du film. Dans sa pièce, Je reviens de loin, Claudine Galea raconte l’histoire d’une femme qui, apparemment, vient de quitter son compagnon et ses enfants. On entre dans les pensées de Camille, la pièce a une forme en chantier / enchantée. On découvre seulement à la fin ce qui s’est réellement passé : en fait, cette femme a perdu son mari et ses enfants dans un accident. Si elle s’est inventé cette histoire de séparation, c’est pour les imaginer encore vivants, loin d’elle. Elle se dit : « Si moi je m’en vais, c’est qu’eux sont restés !… »

   «Je voulais faire partager aux spectateurs tout ce qu’elle invente dans sa tête, ce côté ludique, amoureux»

Ce qui m’a fait pleurer, c’est cette inversion. Claudine Galea a trouvé quelque chose d’aussi simple qu’un mythe. En partant de cette lecture, je suis allé piocher, comme un archéologue, des mots, des objets, présents dans la pièce. Des références de films me venaient, la principale étant Les Gens de la pluie (1969), de Francis Ford Coppola, avec ce grain de l’image que je souhaitais retrouver. J’ai voulu changer aussi le prénom du personnage : elle ne s’appelle plus Camille, mais Clarisse, en référence à L’Homme sans qualités, de Robert Musil, une femme qui s’en va, fascinée par la folie. Ce livre m’obsède depuis trois ans. Pour la sortie en salle, j’ai même écrit une «Lettre à Clarisse» à destination des exploitants, comme pour prendre de ses nouvelles. Qu’est-elle devenue aujourd’hui, est-elle toujours au volant de sa vieille voiture ?

Le Monde (3 septembre 2021)

Je pensais ce soir, à minuit

«Je pensais ce soir, à minuit, en me promenant au frais sur le bord de la mer, avec les petites danseuses, d'abord que cette volupté surhumaine de la fraîcheur de la brise de mer sous le ciel de Valence en présence de ces étoiles resplendissantes qui semblent tout près de vous, est inconnue à nos tristes pays brumeux.»

De l'amour. Stendhal. Garnier Flammarion (2014)

Clé du caractère de Julie de Lespinasse

«Vous savez bien que je ne pense pas et que je ne juge jamais, je me contente de recevoir des impressions. Vous ne m'entendrez jamais dire cela est bon, cela est mauvais ; mais je dis mille fois par jour j'aime ; et je dirai de tout ce que disait une femme d'esprit en parlant de ses deux neveux : j'aime mon neveu l'aîné parce qu'il a de l'esprit et j'ai mon neveu le cadet parce qu'il est bête.»

Lettres de mademoiselle de Lespinasse avec une notice bibliographique de Jules Janin. Amyot (s. d.)

samedi 4 septembre 2021

N'as-tu jamais aimé un être

«N'as-tu jamais aimé un être tout en étant désagréablement convaincu, poursuivit Agathe avec animation, que cet être, qu'il portât une barbe ou une gorge, cet être qu'on croyait bien connaître, qu'on estimait, qui parlait interminablement de soi et de toi, n'était qu'en visite dans l'amour ? On pourrait négliger ses opinions et ses mérites, modifier son destin, on pourrait lui donner une autre barbe et d'autres jambes ; on pourrait presque l'abandonner lui-même, et ne l'en aimer pas moins !»

L'homme sans qualitésRobert Musil. Editions du Seuil (1956)

Bilan culturel de quatre années parisiennes (1)




 

vendredi 3 septembre 2021

Quelques Éléments supplémentaires de la Société du Spectacle (39)

 

«La séduction est le nouvel opium des masses. Elle est la liberté d'un monde sans liberté, la joie d'un monde sans joie.»

Premiers matériaux pour la théorie de la jeune-FilleTiqqun. Mille et une nuit. (2001)


mercredi 1 septembre 2021

PBF 2021.20 : De battre ses baguettes se sont arrêtées

 

Mercredi 1er septembre 2021 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque conçu et réalisée à Toulouse. Cette émission contient un petit hommage à la Charlie Watts et une nouvelle chronique de l'univers, place Pinel. Elle a été réalisée sur Garageband pour le montage. Diffusion en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud à la même adresse.


Programmation musicale :
1) Eclipse (Thomas Enhco /Vassileva Serafimova)
2) Love's gong bad (Suzi Quatro)
3) Rock and a hard place (Rolling Stones)
4) Sympathy for the devil (Rolling Stones)
5) Bande annonce Louloute (Hubert Viel) 
6) Lullaby (Leonard Cohen)
7) Desdenova + La fusée de ton retour (Ici Paris)
8) Il est tombé du ciel (Arno)

+ Hommage à Charlie Watts par Jeanne Tympa et Jean Patin
+ Chronique de l'univers, place Pinel : La place Pinel au bout de la nuit par Marius Pinel

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/de-battre-ses-baguettes-se-sont-arrêtées-petite-boutique-fantasque-202021/


Allons-y gaiement et sans mollir !

portrait par Jill Furmanovsky