mercredi 27 mai 2020

PBF 2020.11: La danse de nuit de Pinel

Nouvelle émission déconfinée, intitulée La danse de nuit de Pinel toujours réalisée avec les moyens du bord et diffusée le mercredi 27 mai 2020 à 19 H en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming 
https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud. 
Nous retrouverons avec plaisir lors de cette émission une nouvelle intervention de Marius Pinel.

Morceaux diffusés :
1) The sea of clouds (Laurent Salzard)
2) Baghdad (Habibti ensemble)
3) Les haricots sont pas salés (Les Barbes rares)
4) La nuit je mens (Alain Bashung)
5) When I was young (The Animals)
6) Line of fire (Junip)
7) Andantino de Parthia en si (Vojtech Jirovec) par Collegium musicum Pragense
8) Dance me to the end of love (Léonard Cohen)

+ Chronique de l'univers, place Pinel : Un snobisme qui vient, la place Pinel


Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : 
https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/la-petite-boutique-fantasque-27-05-2020/

Allons-y gaiement et sans mollir !

Photographie de Wendy Ewald

samedi 23 mai 2020

Quelques Éléments supplémentaires de la Société du Spectacle (23)

«Si l'argent est le roi des marchandises, alors la Jeune-Fille en est la reine.»

Premiers matériaux pour une théorie de la jeune filleTiqqun. Mille et une nuits (2001)


Photographie de Olga Schoberová


«Lors de cette traversée des Etats-Unis par la route 10 qui va de l'Atlantique au Pacifique à travers des territoires désolés, nous ne cherchions pas seulement des lieux. A travers ces paysages, Wim Wenders cherchait son film [Paris Texas]. C'était émouvant pour moi de découvrir un territoire et de voir un homme se chercher.»

Claire Denis. In L'art dans tous ses états. Monde l'éducation (juillet-août 2003)

Visionnage de confinement (11)

Qui veut tuer Jessie ? Václav Vorlíček. Malavida (1966)

jeudi 21 mai 2020

«Le noir en peinture, c'est ce qui permet les plus grands contrastes avec les autres couleurs. Pour ce qui est du symbole du noir, qui m'échappait à cette époque [de mon enfance], tout est relatif. Si chez nous il évoque le deuil, en Chine c'est l'inverse, c'est le blanc. Le noir, c'est aussi la révolte, l'anarchie, le blouson noir de Marlon Brando dans l'Equipée sauvage. Mais la robe de l'impératrice Sissi est noire, une robe à traîne faite de tous les noirs que l'on puisse imaginer. A l'opposé, la robe noire d'une religieuse bénédictine, c'est l'austérité. Restent les arbres noirs sans feuilles, l'hiver. Je les aimais, ils sont un graphisme dans l'espace, ils rendent le ciel gris plus lumineux.»

Pierre Soulages. In L'art dans tous ses états. Monde l'éducation (juillet-août 2003)

mercredi 20 mai 2020

Visionnage de confinement (10)

Monsieur vous êtes veuve.  Václav Vorlíček. Malavida (1971)

«[...] il préférait donc ceux qui avaient besoin de ses services à ceux qui pouvaient lui en rendre ; à son idée, les premiers lui offraient matière à exercer sa vertu, tandis que les seconds étaient ses rivaux dans la compétition pour la gloire.»

Vies parallèles : FlamininusPlutarque. Quarto Gallimard (2011)



mardi 19 mai 2020

«Les sentiments nobles ne nécessitent pas d'excuses.»

In Adèle n'a pas dîné d'Oldřich Lipský

PBF 2020.10 : En attendant le vaccin

Nouvelle émission déconfinée, intitulée En attendant le vaccin toujours réalisée avec les moyens du bord et diffusée le mercredi 20 mai 2020 à 19 H en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming 
https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud. 
Nous croiserons lors de cette émission Georges Perec qui nous parlera de son quartier d'enfance, Belleville dans un court extrait de l'émission Fenêtre sur A2 diffusée le 22/03/1976 avec les questions de Viviane Forrester.

Morceaux diffusés :

1) Arbos (Arvo Pärt))
2) Housecomings (Philippe Catherine)
3) Four string (Zoo)
4) Jocko Homo (DEVO)
5) Rebeka yiddish tango (Rivkele)
6) Vitalité (Serge Teyssot-Gay / Khaled Aljamanari)
7) Ne meurs pas (Lenny Escudero)
8) 2ème mouvement de la symphonie n°3 "Symphonie des chants plaintifs"
 (Henryk Gorecki) Dawn Upshaw, London Sinfonietta, David Zinman
9) Brothers (Ry Cooder)

+ Entretien de Viviane Forrester avec Georges Perec


Signalons à ce propos un beau livre, Entretiens, conférences, textes rares, inédits de Georges Perec, éditions Joseph K. (2019)


Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : 
https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/la-petite-boutique-fantasque-20-05-2020-en-attendant-le-vaccin/

Allons-y gaiement et sans mollir !

Photographie d'une paillasse de laboratoire au CNRS en 1995

Visionnage de confinement (9)

Adèle n'a pas dîné (Nick Carter à Prague). Oldrich Lipsky. Malavida (1978)
«Tout le monde est, a été ou sera privé de sexualité partagée à un moment ou un autre, pour mille raisons envisageables. Qu’il s’agisse d’abstinence choisie ou subie -pour prendre du recul ; pour raisons de santé physique, psychique ou climat émotionnel inapproprié ; par peur de ne pas être à la hauteur, défaut d’estime de soi en conséquence de possibilités matérielles limitées ; de rupture ou de deuil ; de manque d’opportunités, ou d’insatisfaction quant à l’attractivité de celles-ci ; de difficultés à entrer en contact ; de divergences d’envies avec son ou ses partenaires ; de lassitude ; de volonté de pris d’autonomie sexuelle et / ou émotionnelle ; de libération ou de désintérêt par rapport à un mot d’ordre qui ne nous satisfait plus ; de saturation quant à l’immixtion de l’extérieur dans notre sexualité et à l’obligation de performance ; d’exigences en tout genre ; de besoin de sûreté pour confier son corps à l’autre ; de quête de sens… Nous sommes tous concernés.» 

Les corps abstinents. Emmanuelle Richard. Flammarion (2020)

samedi 16 mai 2020

«L'inspiration ça n'existe pas d'ailleurs, je ne connais que le travail ; et après, brusquement, si on a bien travaillé, apparaît quelque chose, mais tard, très tard, quinze jours avant la première, apparaît ou pas d'ailleurs, quelque chose qui brusquement est le résultat du travail et de la maturation. Mais au départ, il ne faut pas essayer de trouver le résultat tout de suite. S'il doit arriver, il arrivera, il sera la somme du travail de tout le monde et de l'imprégnation de tout le monde qui fait que brusquement, on découvre des choses et on voit naître. Le seul intérêt du théâtre, c'est ça au fond : voir naître au dernier moment un spectacle qui n'est pas tout à fait celui auquel on avait pensé, mais qui est magnifié par les acteurs ou les chanteurs»

Patrice Chéreau. Extrait d'un entretien avec Laure Adler (septembre 2013)

vendredi 15 mai 2020

« On a l'habitude de servir un film comme on sert un plat c'est à dire tout garni, avec une image, un texte, et tout ça marche bien ensemble. Notre intention était de décaler les choses, servir une image d'un côté, un texte de l'autre, et aussi des sons, un univers sonore.»

Entretiens, conférences, textes rares, inédits
Georges Perec. Joseph K (2019)

jeudi 14 mai 2020

«Quant à la tempérance, que Caton a parée d'éloges si magnifiques, Aristide la conserva toujours, véritablement pure et sans souillure, alors que le remariage de Caton, si contraire à son rang et à son âge, lui a valu des critiques qui ne sont ni minimes ni peu fondées. A un âge si avancé, amener chez son fils adulte et chez la jeune épouse de celui-ci la fille d'un appariteur, d'un employé public qui touchait un salaire, voilà qui manque totalement de noblesse. Qu'il ait agi par sensualité ou par colère, pour se venger de son fils qui méprisait sa concubine, cet acte et son motif sont aussi honteux l'un que l'autre. Quant à la réponse faussement modeste qu'il fît à son fils, elle ne contenait aucune vérité car s'il voulait des enfants aussi vertueux que le premier, il aurait dû contracter un noble mariage et y penser tout de suite, au lieu de se contenter de coucher en secret avec une fille de basse condition qu'il ne pouvait épouser, puis une fois découvert, de prendre pour beau-père l'homme le plus facile à convaincre, et non celui dont l'alliance eût été la plus honorable.»

Vies parallèles : Comparaison Aristide - Caton l'AncienPlutarque. Quarto Gallimard (2011)

mardi 12 mai 2020

PBF 2020.09 : La revanche du biologique

Nouvelle émission confinée, intitulée La revanche du biologique réalisée avec les moyens du bord et diffusée le mercredi 13 mai 2020 à 19 H en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming 
https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud. 
Nous croiserons lors de cette émission Gaston Criel dans une Lettre de mon fauteuil, le Temps écrit, chronique radiophonique de RadioTunis dans les années 1954-1955. Cette lecture des publicités du journal est très proche de celle de Perec dans les Choses.

Morceaux diffusés :

1) Living in a ghost town (Rolling Stones)
2) Leprechaun's dream (Chick Corea)
3) Je veux vivre (Arno)
4) Topsy (Lee Konitz / Wayne Marsh)
5) It's a jungle out there (Randy Newman)
6) Downgrade desert (Igorr)
7) Si tu viens dans ma nuit (Alain Aurenche)
8) Samâ î Bayat (Khaled Aljaramani)

+ Lettres de mon fauteuil, le temps écrit de Gaston Criel


Signalons à ce propos, la belle biographie de Pascal Wallart : Gaston Criel, le popoète aux éditions Les lumières de Lille (2009)


Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : 
https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/la-petite-boutique-fantasque-13-05-2020-la-revanche-de-biologique/

Allons-y gaiement et sans mollir !

Photographie de la soeur de Robert Fripp

samedi 9 mai 2020

«A cette époque l'inégalité entre pauvres et riches atteignait une sorte de sommet, et la cité était dans une situation absolument critique ; on avait l'impression que le seul moyen de la stabiliser et de mettre fin aux troubles serait d'instaurer une tyrannie.»

Vies parallèles : SolonPlutarque. Quarto Gallimard (2011)

mercredi 6 mai 2020

«Pourquoi les Choses ?... J'ai été très sensibilisé à cette pression publicitaire qui s'exerce sur chacun de nous en faveur des biens de consommation dont nous pouvons rêver, que nous pouvons également voir dans les vitrines mais que nous ne pouvons acquérir et posséder que par un nouvel esclavage. Mon livre est parti d'une colère, puis la colère a cédé la place à la réflexion. Mon roman, enfin, est une tentative de description critique.»

Entretiens, conférences, textes rares, inédits. Georges Perec. Joseph K (2019)

lundi 4 mai 2020

«Puis il [Marcellus] voulut consacrer un temple qu'il avait fait construire avec le butin pris en Sicile en l'honneur de la Gloire et de la Vertu, mais il en fut empêché par les prêtres qui ne jugeaient pas bon que deux divinités fussent logés dans le même sanctuaire.»

Vies parallèles : MarcellusPlutarque. Quarto Gallimard (2011)

PBF 2020.08 : Pinel, l'Auvergnat et les fantôme ou Le langage est un virus

Nouvelle émission confinée, réalisée avec les moyens du bord et diffusée le mercredi 6 mai 2020 à 19 H en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming 
https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud. 
Nous retrouverons avec plaisir cette semaine la chronique de Marius Pinel, Chroniques de l'univers, place Pinel. 

Morceaux diffusés :

1) Language is a virus (Laurie Anderson)
2) Diavolo rosso (Paolo Conte)
3) Chanson pour l'Auvergnat (Manu Dibango)
4) Deux garçons pour une fille (April March)
5) Stella by starlight (Konitz / Corea)
6) Ghost Story (Paice / Ashton / Lord)
7) Dance of the ghosts (Ray Rumor)

+ Chronique de l'univers, place Pinel : Une statue de Giscard place Pinel


Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : 
https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/la-petite-boutique-fantasque-060520-lauvergnat-giscard/

Allons-y gaiement et sans mollir !