mercredi 31 octobre 2018

PBF 2018.32 T : DirectLive du 31 octobre 2018

Mercredi 31 octobre 2018 à 19H sur Radio-Radio, hertzien Toulouse : 106.8 Mhz ou surhttp://62.210.215.26:8000/xstream , nouveau DirectLive de la Petite Boutique Fantasque, enfin ! 


Liste des morceaux diffusés :

1) Betty Lou got a new pair of shoes (Neil Young)
2) Jumping Jack flash (Rolling Stones)
3) Rebel, rebel (David Bowie)
4) Whole lotta love (Led Zeppelin)
5) Madison blues (Georges Thorogood)
6) Messing with the kid (Johnny Winter)
7) Caroline (Status quo)
8) Metropolis (The Pogues)
9) Starship trooper (Yes)
10) Sad Lisa (Cat Stevens)
11) She was hot (Rolling Stones)



Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y aura possibilité de rattrapage avec les podcasts :http://radioradiopodcast.net/podcasts/LA_PETITE_BOUTIQUE_FANTASQUE/podcasts.php

Allons-y gaiement sans mollir !
«Celuy qui apprand à joüer de la Musettte doit prendre garde entre autres choses de ne point faire de grimaces. Il est si facile de contracter ces mauvaises habitudes, qu'à moins d'y apporter un soin tres-particulier, les plus habiles s'y engagent sans s'en apercevoir, & d'une manière à ne pouvoir jamais s'en défaire. Les uns retiennent leur respiration ; les autres se mordent, ou remüent les levres ; celuy-là bat extravagamment du pied ; celuy-ci tourne tout le corps avec une violence & une agitation extreme […] Il n'y a rien de si ridicule ny de si incommode que ces mouvements irréguliers du corps, qui fatiguent ceux qui entendent joüer, plus que l'harmonie de l'Instrument dont on joüe, ne les divertit.»

Traité de la musette. Charles-Emmanuel Borjon de Scellery ; cité dans Antoine Watteau (1684-1721) : La leçon de musique. Bozar books / Skira Flammarion (2013)

Sainte-Lucie

«Et Paschase : Alors je te ferai conduire dans une maison de débauche. Ton corps y sera violé et tu perdras ton Saint-Esprit !
Mais Lucie : - Le corps n'est souillé que si l'âme y consent ; et si, malgré moi, on viole mon corps, ma chasteté s'en trouvera doublée. Or jamais tu ne pourras contraindre ma volonté. Et quant à mon corps, le voici, prêt à tous les supplices ! Qu'attends-tu ? Fils du diable, commence à satisfaire ton désir malfaisant !»

La Légende dorée. Jacques de Voragine. Éditions du Seuil (1998)
«Le film muet se suffisait à lui-même, et si l'on voit ce que la parole a enlevé aux images on ne voit pas ce qu'elle leur a ajouté. Depuis que la parole a été portée à l'écran il n'a jamais été question de poésie cinématographique.»

Antonin Artaud. Sous la direction de Guillaume Fau. Bibliothèque nationale de France / Gallimard (2006)

Éblouissement des prémisses (41)

«Catherine et Pierre marchaient dans les rues de la ville centrale, généralement sans parler. L'été adoucissait les pierres mais n'était par eux. Comme deux oiseaux étrangers ils avaient les yeux vagues, et même deux oiseaux de tourmente, étrangers au reste et égarés en eux-mêmes. Ils faisaient des pas ensemble. Car ils étaient de la même taille. Car ils se trouvaient dehors pour être ensemble. Ils n'étaient essentiellement ensemble que quand ils se taisaient. Comme au début de leurs relations, jadis, de longs silences s'établissaient. Ils ne pouvaient (ni ne voulaient) en sortir.»

Hécate. Pierre Jean Jouve. Mercure de France (1963)

Éblouissement des prémisses (40)

«C'est pendant qu'il faisait l'amour à Gawhara -une fillette âgée d'à peine une quinzaine d'année, mais douée d'une sensualité prodigieuse- que Samantar jugea opportun d'éclaircir le mystère de ces attentats à la bombe qui se succédaient depuis quelque temps dans la ville, provoquant, par leurs bruyants éclats, les sarcasmes d'une population avide de festivités, fussent-elles meurtrières.»

Une Ambition dans le désert. Albert Cossery. Éditions Joëlle Losfeld (2003)

Éblouissement des prémisses (39)

«Elle ouvrit doucement sa porte, et resta un moment sur le seuil, immobile, tenant levée sa main à mitaine noire. Puis elle reprit sa marche à pas menus, furtive, éblouie, sa vieille petite tête invisible sous le triple bandeau d'un châle de laine, aussi seule qu'une morte dans le jour éclatant. Un rayon de soleil traversait la pièce obliquement, de bout en bout. Quand elle s'arrêta, l'ombre lumineuse du tilleul continua de flotter sur le mur.»

La Joie. Georges Bernanos. Plon (1929)
«Il y a longtemps que la plaque tumulaire de la tombe de ma petite sœur Rachel a disparu. Elle dépérissait pour avoir mangé du charbon. Enfin, pâle et maigre, elle rendit son dernier soupir. Ses yeux se remplissaient de bleu céleste, d'argent sombre. Ses prunelles se figeaient. Vers le nez, les mouches se précipitaient. Personne ne les chassait.
Je me levais de ma chaise, les chassais et me rasseyais. Je me relevais et me rasseyais.
A peine si les yeux se mouillaient à la vue du cierge flamboyant à son chevet. Un vieillard se tenait à ses côtés, la veillant toute la nuit. 
Et sentir que dans quelques heures ce petit corps sera mis dans la terre et que les pieds des hommes trépigneront dessus.»

Ma vie. Marc Chagall. Stock (2003)
« Le personnage perturbateur est commun à un nombre considérable de mythologies à tel point qu'il a reçu un nom spécifique : le trickster en anglais ; le décepteur en français.»

Loki. Georges Dumézil. Flammarion (2010)
«J'ai dit au début du présent chapitre que la nuit que j'accordai à Mme Pathmos fut une nuit d'amour qui devait la libérer psychiquement d'une hantise bien mieux qu'une séance d'analyse, ce que j'espère, et que, de sa part, cette nuit d'amour fut l'exposition d'une passion brûlante mise à nu. Sans jamais m'y attarder, car je ne suis pas sujet à la délectation morose, ce vice secret de tant d'hommes et clef de leur impuissance, j'y ai souvent pensé depuis et chaque fois avec une joie sans mélange et un sentiment très vif de reconnaissance. C'est une des rares heures de ma vie qui vaille la peine d'avoir été vécue et qui, je le sais bien au moment de ma mort me fera regretter l'existence et bénir cette nuit passionnée où je vis une femme se livrer à l'amour avec frénésie, sans grimaces et sans fard, souvent soulevée et plus souvent encore culbutée par la plénitude du mouvement qui la portait à se donner, à prendre, à s'anéantir, à se fondre dans l'étreinte de son conjoint jusqu'à s'oublier à crier, se plaindre, gémir, roucouler, rire, pleurer et murmurer un nom, qui n'était plus le mien ni celui de personne, mais un saint nom comme dans une prière ou une action de grâce où l'on invoque l’Être, au spectacle d'un trois-mâts retour du cap Horn rencontré un jour au milieu de l'Atlantique, par très grosse mer, ciel d'airain, soleil implacable et un vent soufflant en ouragan, qui fuyait dans la tempête, les voiles pleines, dangereusement incliné, soulevé par, plongeant dans les vagues monstrueuses de l'océan et qui fila à contre-bord tout ruisselant d'écume, vision ailée de puissance, de fatalité  et de grâce, et qui est un des plus beaux souvenirs du monde que j'emporterai de chez les hommes.»

L'Homme foudroyé. Blaise Cendrars. Éditions Denoël (1945)


Dérive géographique

«Dérive et psychogéographie sont une forme de détournement appliqué à l'espace de la ville. La dérive est une "technique du déplacement sans but", qui consiste à se libérer des pas toujours contraints en milieu urbain pour se laisser aller aux sollicitations du milieu, au «passage hâtif à travers des ambiances variées»- ce qui n'est pas si facile: « Les difficultés de la dérive sont celles de la liberté » rappelle Debord dans la Théorie de la dérive, qu'il publie en novembre 1956. Héritée des promenades baudelériennes dans Paris ou celle de Thomas de Quincey dans Londres, mais aussi bien sûr, de la déambulation urbaine des surréalistes, la dérive est d'abord une manière pour le jeune Debord d'arpenter le Paris où il est né et où il revient en 1951. Son ami Ivan Chtchegov l'accompagne, lui dont "on eût dit qu'en regardant seulement la ville et la vie, il les changeait. Il découvrit en un an des sujets de revendication pour un siècle ; les profondeurs et les mystères de l'espace urbain furent sa conquête" se souvient plus tard Guy Debord dans son film In girum

Guy Debord : un art de la guerre. Bibliothèque Nationale de France / Gallimard (2013)

-68- Faire comprendre est bien meilleur que faire souvenir

«Quelquefois il faut remémorer, quelquefois aviser. Quelques-uns manquent de faire des choses qui seraient excellentes, parce qu'ils n'y pensent pas. C'est alors qu'un bon avis est de saison pour leur faire concevoir ce qui importe. Un des plus grands talents de l'homme est d'avoir la présence d'esprit pour penser à ce qu'il faut, faute de quoi plusieurs affaires viennent à manquer. C'est donc à celui qui comprend de porter la lumière ; et à celui qui a besoin d'être éclairé de rechercher l'autre. Le premier doit se ménager, et le second s'empresser. Il suffit au premier de frayer le chemin au second. Cette maxime est très importante, et tourne au profit de celui qui instruit ; et, en cas que sa première leçon ne suffise, il doit, avec plaisir, passer un peu plus en avant. Après être venu à bout du non, il faut attraper adroitement un oui ; car il arrive souvent de ne rien obtenir parce que l'on ne tente rien.»

L'art de la prudence. Balthasar Graciàn. Rivages poche, petite bibliothèque (1994)
«Ne soyons pas et ne soyez pas intimidés par le fait que nous soyons en minorité et que, pour ainsi dire, personne ne nous comprenne. Du moment que la minorité nous apprécie avec un enthousiasme sincère, laissons le plus grand nombre se détourner de nous hâtivement et sur un malentendu. Nous leur crierons ensuite : « A la bonne heure, vous nous reviendrez ! »
Depuis la chute de la culture grecque, nous sommes toujours en minorité. Etre en minorité dans l'art, c'est le gage de son authenticité. Mais nous ne le serons pas longtemps. Ce n'est pas pour rien que la terre tremble. Et les jours à venir vont emporter toutes les incertitudes et l'incompréhension mutuelle.
Attendez le jour de la transfiguration !»

Marc Chagall in Chagal Lissitzky Malevitch, l'avant garde russe à Vitebsk, 1918-1922. Centre Georges Pompidou (2018)
«Ce qui me déconcerte chez Henry  [Miller], ce sont les éclairs de rêve. Fulgurants. Et les profondeurs.»

Journal 1931-1934. Anaïs Nin. Le Livre de poche Biblio (1992)
«Toute femme est-elle ainsi capable de vivre comme une veuve, pourvu que quelqu'un lui apporte la sécurité matérielle, et cette vague tendresse, pareille au brouillard parfumé d'un vaporisateur ? Ne sent-elle pas, jusqu'à en hurler, ce désir de boire la vie à plein goulot ? Qu'est-ce donc que cette sensibilité profonde que l'on attribue aux femmes, alors que  les apaise ce qui au contraire avive la soif de l'homme ! »

Les reins et les coeurs. Paul-André Lesort. Éditions du Seuil (1964)
Mais si l'on veut, comme le veut l'usage, faire des Lettres une sorte d'institution d'utilité publique, associer à la renommée d'une nation -qui est, en somme, une valeur d'État – des titres de "chefs-d’œuvre", qui se doivent inscrire auprès des noms de ses victoires ; et si, tournant en moyens d'éducation des instruments de plaisir spirituel, l'on assigne à ces créations un emploi d'importance dans la formation et le classement des jeunes gens,- encore faut-il prendre garde de ne pas corrompre par là le propre et véritable sens de l'art. Cette corruption consiste à substituer des précisions vaines et extérieures ou des opinions convenues à la précision absolue du plaisir ou de l'intérêt direct excité par une œuvre, à faire de cette œuvre un réactif servant au contrôle pédagogique, une manière à développements parasites, un prétexte à problèmes absurdes... Toutes ces intentions concourent au même effet : esquiver les questions réelles, organiser une méprise...»

Variété III, IV et V. Paul Valéry. Gallimard (1936-1944)

Théo

«Je m'en fais toujours une montagne mais une fois qu'on s'y met, en deux heures c'est plié. Là ça faisait bien trois ans que je n'avais rien trié, les papiers étaient rangés en vrac dans le tiroir du meuble de l'entrée. Il y avait une quinzaine d'enveloppes qui n'étaient même pas ouvertes. Ça m'a permis de découvrir que Gaz de France a entretenu une correspondance suivie avec moi au cours de ces dernières années, avec lettres de relance, de rappel, de suspension, et plusieurs rendez-vous manqués avec des techniciens fantômes. Il semble aussi qu'il y a deux ans, quelqu'un est venu changer le compteur. Je n'étais au courant de rien, vu que je n'ouvre pas le courrier. C'est comme de découvrir que pendant tout ce temps, un univers parallèle coexistait à côté du mien alors que j'en avais pas conscience.»

Sinon j'oublie. Clémentine Mélois. Bernard Grasset (2017)
«La peinture imitative appartient au passé, au temps où il y avait encore des sorciers, des mythes, des alchimistes et où l'on n'appliquait pas encore un examen en simple physiologiste -et pas plus.»

Frantisek Kupka. Lettre à van Doesburg in Kupka, pionnier de l'abstraction, RMN (2018)
«En effet, mon enfant, pendant mon séjour parmi tes favoris, j'entrais en relation plus ou moins étroite avec de nombreux êtres, et je remarquai très vite que chacun d'eux, ou presque, avait déjà écrit un livre, ou qu'il était en train d'en écrire un, ou encore qu'il «se destinait à la littérature».
Cette originale maladie, dont souffraient presque tous les êtres de ce continent, sans distinction d'âge ni de sexe, se répandait comme une épidémie parmi la «jeunesse», c'est-à-dire chez ceux qui arrivaient à l'âge responsable, et surtout chez ceux qui avaient encore la morve au nez et le visage fleuri d'innombrables boutons.»

Récits de Belzébuth à son petit-fils : critique objectivement impartiale de la vie des hommes. Georges Ivanovitch Gurdjieff. Stock + plus (1976)
«Les femmes à poil de Renoir (collection Guillaume hier, Orangerie) grandissent encore pour moi. Délices dressés. Jeunes éléphantes. Minuscules têtes innocentes. Ogresses adolescentes épanouies. Rien à voir avec la perversion fillette treize ans, goût pédé. Lolita... Petits conins noirs emplumés... Elles suent, elles. Tout le paysage sue, se cotonne, le paysage se métamorphose par elles, pour traduire que j'ai les jambes en coton.»

Ultima necat I : journal intime 1978-1985. Philippe Muray. Les Belles Lettres (2015)
«Le résultat n'a pas d'intérêt, c'est le constat qui en a... Ni ses compagnons ni lui même ne se rendaient compte que c'était une transposition de la Gîtâ.»

Antimémoires. André Malraux. Gallimard (1972)
«Il faut finir jeune avec la jeunesse, sinon quel temps perdu. Il faut liquider en deux lignes les jeux de l'enfance, laquelle n'est tellement apprécié que parce qu'elle est l'instant où tout le monde se ressemble. Ce n'est même pas « l'innocence » supposée de ce moment que l'on aime ; c'est la période de magma égalitaire et de similitude enragée que celui-ci représente.»

Désaccord parfait. Philippe Muray. Gallimard (2000)
«Ne confonds point l'amour avec le délire de la possession lequel apporte les pires souffrances. Car au contraire de l'opinion commune, l'amour ne fait point souffrir. Mais l'instinct de propriété fait souffrir, qui est le contraire de l'amour.»

Citadelle. Antoine de Saint-Éxupery. Éditions Gallimard (1959)

jeudi 25 octobre 2018

«Je viens de faire une trouvaille intéressante qui va me permettre d'apporter encore de la variété dans mon œuvre peinte mais je me débats avec des difficultés car rien que l'achat d'une petite boîte de ripolin est pour moi une force dépense. Mais la pauvreté, qui empêche de s'adresser aux spécialistes, contribue beaucoup à développer l'ingéniosité, cette ingéniosité indispensable pour être un bon artisan. Je pense à l'instant que d'aller à l'école, bénéficier de ça qui est réservé aux riches, doit être catastrophique pour le pauvre lorsqu'il peut y aller quand même.»

Le laisser-aller des éliminés : lettres à l'abbé Coutant
. Gaston Chaissac. Le Temps qu'il fait (2017)

Le Film de Polanski (Yves Simon)

Dans un ciné place de Clichy
Y avait un film de Polanski
Pas Chinatown mais Cul-de-sac
Celui avec La Dorléac.


J' t'ai embrassée près du drugstore
C'était décembre, il gelait fort
Puis t'es venue le même soir
Au 49 rue Rochechouart.


On s'est aimés toute une nuit
Tout en parlant de Polanski.
Sur le matin, toi, tu dormais
J'ai préparé du thé anglais.


Tu t'es passé aux écouteurs
Ce truc d'Higelin, Remember.
T'as disparu dans un taxi
Je ne sais plus d'quelle compagnie.

mercredi 24 octobre 2018

PBF 2018.31 P : Suite bergmanienne des Petites Amoureuses

Mercredi 24 octobre 2018 à 19H sur Radio-Radio (Toulouse, 106.8 Mhz) ou sur http://62.210.215.26:8000/xstream, nouvelle émission parisienne de la Petite Boutique Fantasque autour du film de Roy Andersson avec Ann-Sofie Killin de 1970, A Swedish love story, enthousiasmant pas sa capacité à nous entraîner dans un monde où les adultes sont décrits comme totalement enfermés dans la routine, la convention et le ratage de leurs vies, et où la seule fenêtre de sortie est pour ces enfants, l'amour... L'absolu de l'amour adolescent des années 70 est filmé avec une justesse qui force l'admiration.

Liste des morceaux diffusés :

1) Barcelone (Juliette Armanet)
2) Le Film de Polanski (Yves Simon)
3) Iceberg (Guillaume Poncelet)
4) Season of witch (Donovan)
5) Footprints (Wayne Shorter)
6) Smile (Leila Martial)
7) De Leffrinckouke à Coudekerque blanche (Raoul de Godewarsvelde)

8) Remenber (Higelin / Areski) 

+ extrait de Swedish love story avec la musique de Björn Isfält.
Pour ceux qui auraient piscine indienne ou tout autre obligation, il y a possibilité de rattrapage avec les podcasts : :http://radioradiopodcast.net/…/LA_PETITE_BOUTI…/podcasts.php

Allons-y gaiement et sans mollir !

lundi 1 octobre 2018

PBF 2018.30 P : Eustache et le placard

Mercredi  3 octobre 2018 à 19H sur Radio-Radio (Toulouse, 106.8 Mhz) ou sur http://62.210.215.26:8000/xstream, nouvelle émission toulousaine de la Petite Boutique Fantasque autour d'une reconstitution (approximative) de  l'intervention de Jean Patin pour le Placard Saint-Rabier qui a eu lieu le 27 août 2016 avec vs_price qui avait joué en direct et Fréquence morte qui avait diffusé ses propres compositions. Les interventions radiophoniques n'ayant pas été enregistré, cette émission de la Petite Boutique Fantasque essaie de les faire revivre...

Liste des morceaux diffusés :

1) Le Moral nécessaire (Alfred Panou)
2) Flor de Lino (Franco Luciani)
3) L.tones (vs_price)
4) Untitled (Fréquence morte)
5) [Percussions] (Hamama Foli Khan)
6) [Sufi dance] (Ya Muhammed)
7) [flûte japonaise]

+ deux extraits du film rare de Jean Eustache, La Maman et la putain (1973) qui formait la trame de l'intervention
Pour ceux qui auraient piscine indienne ou tout autre obligation, il y a possibilité de rattrapage avec les podcasts : :http://radioradiopodcast.net/…/LA_PETITE_BOUTI…/podcasts.php

Allons-y gaiement et sans mollir !