jeudi 31 août 2017

PBF Direct live du 30 août 2017 (2017.25)

Mercredi 30 août 2017 à 19H sur Radio-Radio (Toulouse 106.8 Mhz) et sur  http://62.210.215.26:8000/xstream  , nouveau DirectLive de la Petite Boutique Fantasque intitulé : “Jean Patin à Paris".

Programme musical
1. Amoureux de Paname (Renaud)
2. The Rover (Led Zeppelin)
3. Slave (Rolling Stones)
4. The width of the circle (David Bowie)
5. Going home (Neil Young)
6. Home, sweet home (Peter Gabriel)
7. Sous le ciel de Paris (Yves Montand)
8. Ca c'est Paris (Jules et son limonaire)
9. Paris en Paris (Geneviève Paris)
10. It's a heartache (Wellington international ukulele orchestra)
11. Plage Capitole (Femmouzes T)

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y aura possibilité de rattrapage, un jour, avec les podcasts : http://www.radioradiotoulouse.net/#!baca

dimanche 27 août 2017

Pistes possibles pour un Film sur le déséquilibre

Brymboletta 4


Etude scientifique amoderne

«Diogène Laërce s'est donc le plus souvent borné au travail préliminaire de ce que nous appelons aujourd'hui une étude vraiment scientifique. Il a collationné des documents. Il a rédigé des fiches par nom d'auteur. Il ne semble pas avoir compris qu'il lui restait à faire l'essentiel : classer, étudier, critiquer, passer au crible tous ces documents, pour obtenir un ouvrage cohérent et harmonieux. En rassemblant ainsi un fichier copieux, mais en désordre, il ne nous présente pas une histoire de la philosophie, il nous donne en réalité un catalogue des choses qui ont été dites sur les philosophes.»

Vie, doctrine et sentences des philosophes illustres : introduction. Diogène Laërce. Garnier Flammarion (1965)

samedi 26 août 2017

«Parler de la bêtise, par les temps qui courent, c'est aller au-devant de toutes sortes d'écueils ; certains y verront de la présomption, d'autres même une volonté de s'opposer à l'évolution contemporaine. Il y a de cela quelques années, j'avais moi-même écrit : "Si la bêtise ne ressemblait pas à s'y méprendre au progrès, à l'espoir ou au perfectionnement, personne ne voudrait être bête." C'était en 1931; et personne n'osera douter que le monde a connu d'autres progrès et perfectionnements depuis lors ! Ainsi l'urgence de cette question se fait-elle de plus en plus pressante : qu'est-ce qu'au fond la bêtise ?.»

De la bêtise. Robert Musil. Editions Allia (2015)
«En vain se disait-il que ces basses démangeaisons ne différaient pas, dans leur insignifiance intrinsèque, de prurit anal que l'on essaie de soulager par des grattements intempestifs. Il savait pourtant qu'en se risquant à satisfaire le désir qu'il avait de telle gamine il pouvait ruiner toute sa vie avec Ada.»

Ada ou l'ardeur. Vladimir Nabokov. Librairie Arthème Fayard (1975)
«Tant qu'elle respirait encore et à mesure que se prolongeait son coma elle eut un visage de plus en plus étrange, un visage écartelé, partagé entre l'expression d'une lassitude extraordinaire, inhumaine et celle d'une jouissance non moins extraordinaire non moins inhumaine. Pourtant peu avant qu'elle eut cessé de respirer, les expressions de jouissance et de latitude disparurent, son visage cessa de refléter sa propre solitude et eut l'air de s'adresser au monde. Une ironie à peine perceptible y parut. Je les ai eus. Tous.»

Un barrage contre le Pacifique. Marguerite Duras. Editions Gallimard (1950)

vendredi 25 août 2017

«Le jour pâlit encore. Le Hollandais parlait toujours. Elle ferma les yeux comme pour mieux réfléchir. Elle entendait des syllabes dépourvues de sens. Était-ce du grec ? du Flamand ? une mauvaise traduction française ? Le traducteur disait "agreste" pour "agricole" et "campus" pour "champ". La marée des mots était comme un égout qui aurait rompu les vannes.»

Laisse flotter les rubans. Jacqueline de Romilly. Éditions de Fallois (1999)
«C'était ce métier qui m'avait  aveuglée à la présence des autres, à ce que je leur devais : mais rien que ce bref contact me rappelait que cela avait été un beau métier. Oui, un très beau métier ! Aurais-je pu le pratiquer comme il convenait si je m'étais répandue en mondanités ? Aurais-je pu avancer tant soit peu dans la tâche qui était la mienne, si j'avais vraiment essayé de m'adonner à des activités pratiques, d'être élégante, de m'occuper des autres ? Ceux-là mêmes qui m'entouraient, et qui avaient le plus souffert de mon attitude, m'avaient, de leur plein gré, laissée évoluer en ce sens ; ils m'avaient choisie telle que j'étais, ils m'avaient aidée à faire ce que je croyais bien et que j'aimais. Ils avaient dû, certainement, éprouver même quelque sympathie pour le zèle avec lequel je m'y adonnais. Ils méritaient mieux de ma part, cela est sûr ; mais ils m'avaient laissée, sciemment, m'adonner à cette passion, même à leur détriment.»

Les Roses de la solitude. Jacqueline de Romilly. Editions de Fallois (2006)
«C'est ainsi que l'insertion dans différents champs organisés selon des oppositions (entre fort et faible, grand et petit, lourd et léger, gros et maigre, rendu et relâché, hard et soft, etc.) qui entretiennent toujours une relation d'homologie avec la distinction fondamentale entre le masculin et le féminin et les alternatives secondaires dans lesquelles elle s'exprime (dominant / dominé, dessus / dessous, actif-pénétrer / passif-être pénétré) s'accompagne de l'inscription dans les corps d'une série d'oppositions sexuées homologues entre elles et aussi avec l'opposition fondamentale.»

La Domination masculine. Pierre Bourdieu. Editions du Seuil (1998)
«La vitesse est la forme d'extase dont la révolution technique a fait cadeau à l'homme. Contrairement au motocycliste, le coureur à pied est toujours présent dans son corps, obligé sans cesse de penser à ses ampoules, à son essoufflement ; quand il court il sent son poids, son âge, conscient plus que jamais de lui-même et du temps de sa vie. Tout change quand l'homme délègue la faculté de vitesse à une machine : dès lors, son propre corps se trouve hors du jeu et il s'adonne à une vitesse qui est incorporelle, immatérielle, vitesse pure, vitesse en elle-même, vitesse extase.»

La Lenteur. Milan Kundera. Editions Gallimard (1995)
«On pourrait si facilement vivre sans le Spectacle que ce serait épouvantable si un pareil secret de polichinelle venait à être connu de tous. Il convient donc de l'éventer, avant qu'il ne fasse des ravages, et pour le réduire à néant.
La plus belle ruse de cet univers, c'est de nous faire croire qu'il existe.»

L'Empire du Bien. Philippe Muray. Les Belles Lettres (2014)
«- Jean-Luc t'aime, vraiment, profondément. J'étais inquiet pour lui avant votre rencontre. Il avait des papillons noirs dans la tête, une sorte de désespoir que rien ne pouvait apaiser et dont il ne parlait pas. Il n'est pas fait pour vivre seul, il a besoin de son "complément", comme le dit si bien Aristophane. Et puis tu es venue et il s'est métamorphosé.»

Un an après. Anne Wiazemsky. Editions Gallimard (2015)
«Mais impossible de se défendre ! On ne peut que souhaiter que la chute des feuilles se fasse plus dense et que demain, peut être, vienne le tour de la neige ! De plus en plus, feuille après feuille, fane après fane. Car vous êtes de ceux qui ont permis à un questionnaire de régenter l'harmonica de votre âme et vous n'êtes désormais plus qu'une marionnette désarticulée, vous êtes moins qu'un cadavre sans royaume. Cher ami, il ne reste de vous qu'un sexe sans amour, un mollusque sans coquille, une beauté sans forme ! Vous n'avez plus de refuge, plus de lieu où vous blottir. Vous devez rêver, vous inventer à nouveau !»

Rencontres et visites. Bohumil Hrabal. Editions Robert Laffont (1997) 
«Serait-il temps de réparer les dommages qu'il n'en ferait rien, faute de savoir comment s'y prendre. Vieux compagnon sans emploi qui a perdu la main.»

Ostinato. Louis-René des Forêts. Editions Gallimard (2015)

jeudi 24 août 2017

«Un mur... Un mur que j'avais essayé de traverser la tête la première en croyant sincèrement que les mots "je t'aime à la folie"  étaient un sésame universel... Un mur qui m'avait très fort cabossé le crâne... Sésame mon cul... Ali Baba nous a raconté des craques sur ses relations avec la caverne magique... Sur l'écran de l'ordinateur le prénom de Maud suggérait surtout une malédiction : plus grand l'amour, plus profond l'échec...»

Château rouge hôtel. Renaud Burel. Editions Allia (2013)
«Ce premier jour, ils travaillaient sur la première scène de l'acte I du Misanthrope. Alceste et Philinte. Ca n'a l'air de rien, mais cette confrontation amicale scénarise les deux points de vue les plus radicaux du comportement dans l'existence. Alceste, Philinte. On l'a tellement entendu que cette habitude nous sépare de l'échange de ces deux amis. Contrairement à l'idée moderne, Philinte fonde le principe de l'intelligence adaptée et Alceste celui d'une vitalité intempestive, ridicule, pathétique qui, pendant des années, a été l'exemple du révolté. La grande trouvaille de Jouvet, c'est qu'Alceste et Philinte, ce sont deux amis. Deux amis. L'un est plus intelligent que l'autre. Alceste pense que la foi amoureuse va faire plier le réel à son propre désir. Philinte n'a plus ses illusions. Pourquoi ça nous passionne ?»

Comédie française : ça a débuté comme ça. Fabrice Lucchini. Flammarion (2016)
«Dégoût, mélancolie, écoeurement, ces mots ne rendent pas compte de l'acédie car ils désignent aujourd'hui des sentiments, des affects alors que l'acédie est un être qu'il s'agit de reconnaître, de détecter, d'identifier et de "traiter", comme on traite un microbe ou un bacille. Pasteur n'a pas inventé les microbes, il ne les a pas trouvé dans son psychisme mais au fond de ses éprouvettes. Soyez pasteuriens avec le démon de midi, ne le considérez pas comme une projection mentale, un fantasme. C'est un être, entre quelque chose et quelqu'un.»

Nietzsche et le démon de midi. Jean-Baptiste Botul. Mille et une nuits (2004)

mercredi 23 août 2017

PBF Direct live du 23 août 2017 (2017.24)

Mercredi 23 août 2017 à 19H sur Radio-Radio (Toulouse 106.8 Mhz) et sur http://62.210.215.26:8000/xstream , nouveau DirectLive de la Petite Boutique Fantasque intitulé : “Le spectacle des Zwizz".

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y aura possibilité de rattrapage, un jour, avec les podcasts : http://www.radioradiotoulouse.net/#!baca

mardi 22 août 2017

«A présent ils étaient beaucoup plus sûrs, ils en savaient plus sur leur aventure. Toutes les questions de détail n'étaient qu'écume sous laquelle se trouvait le sombre miroir d'une autre possibilité de vie. »

L'Homme sans qualités. Robert Musil. Editions du Seuil (2004) 
«Je me figurais que je me promenais en 1756, avec mon coeur romanesque, et mes passions brûlantes, en ce même endroit, et que je m'y trouvais entouré de ces houris élégantes. Je les considérai. J'en vis une à l'air mignard et naïf, qui vint doucement me prendre la main. Je tressaillis ! Qu'on se représente une figure enchanteresse, des yeux charmants, une bouche mignonne, un sourire délicieux, une intéressante pâleur, qui semblait annoncer l'innocence. Joignez à cela une mise provocante en linon sur fond rose, une taille svelte, des longs cheveux blonds sans poudre, naturellement bouclés, un pied mignon, non déformé par une chaussure d'homme, une propreté appétissante : telle était la petite Cécile.»

Les Nuits de Paris. Rétif de la Bretonne. Editions Gallimard (1986)
«La femme qui venait avec eux - on l'a dit plusieurs fois - était une Brabançonne grande et robuste, de caractère peu sympathique, qui avait lié connaissance avec Cayetano Corral au détroit de Gibraltar et s'était fait connaître en peu de temps dans toute la contrée par ses violences et ses vexations, sans parler de certaines pratiques qu'elle parvint à imposer en un seul été (chez des gens et des familles qui tentaient d'esquiver l'empire de la ruine en se cachant la tête sous l'oreiller), une façon de copuler qui, parmi les plus sophistiqués - Jorge lui-même, les Abrantes, Rosa et peut être Bonaval -, fut bientôt appelé "à la Brabançonne", qui - même si elle se répandit peu parce que sa plus grande vertu qui était de retarder et prolonger l'orgasme (chose qui intéressait peu de gens à l'époque) provoquait un acte suffocant, monotone et épuisant - connut immédiatement une dangereuse transposition populaire, laquelle - en vertu d'une étrange corruption ou d'une métaphore qui dans sa subtilité prétendait sans doute signifier un des dangers qu'elle entrainait - se transforma en "faire la corde".

Une Méditation. Juan Benet. Editions Passage du Nord-Ouest (2007)
«[...] comme si pour arriver jusqu'aux tympans du vieil homme-montagne assis sur la terrasse ils devaient traverser des épaisseurs de silence (et peut être n'était-ce pas la fatigue qui avait arrêté la main, fait abandonner la page aux trois quarts vierge : simplement le coucou, le merle, le parfum des prés...), comme si celui qui allait bientôt mourir était déjà séparé de ce monde aux multiples frémissements, aux minuscules échos, par une vitre, une de ces épaisses plaques de verre qui, dans les aquariums, délimitent les empires des deux éléments, [...]»

Les Géorgiques. Claude Simon. Les Editions de minuit (1981)

vendredi 18 août 2017

«Elle possédait Sophie cette démarche ailée, souple et précise qu'on trouve, si fréquente, presque habituelle chez les femmes d'Amérique, la démarche des grands êtres d'avenir que la vie porte ambitieuse et légère encore vers de nouvelles aventures... Trois mâts d'allégresse tendre, en route pour l'Infini...»

Voyage au bout de la nuit. Louis-Ferdinand Céline. Editions Gallimard (1952)
«C'est peut être la première image qui vient à l'esprit quand on veut suggérer une impression de complexité. Et il était délicieux de penser à la mer après tous ces calculs sentimentaux dans une pièce close. Mais ce n'était pas à la mer que je voulais penser ; ce n'était pas en ce sens que m'orientait cette longue rêverie sur les visages de rêve qui auraient pu apparaître dans mon cadre aux volutes d'or.»

Les Roses de la solitude. Jacqueline de Romilly. Editions de Fallois (2006)

Convergence féminine


mercredi 16 août 2017

PBF Direct live du 16 août 2017 (2017.23)

Mercredi 16 août 2017 à 19H sur Radio-Radio (Toulouse 106.8 Mhz) et sur http://62.210.215.26:8000/xstream , nouveau DirectLive de la Petite Boutique Fantasque intitulé : “Le combat".
Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y aura possibilité de rattrapage, un jour, avec les podcasts : http://www.radioradiotoulouse.net/#!baca

samedi 12 août 2017

Brymboletta 3


«Et pourtant en ses lois, il a grand soin, qu'on ne chante en public que des poésies, desquelles les fabuleuses feintes tendent à quelque utile fin : étant facile d'imprimer tous fantômes en l'esprit humain, que c'est injustice de ne les paitre plutôt de mensonges profitables, que de mensonges ou inutiles ou dommageables»


Les Essais : apologie de Raimond de Sebonde. Montaigne. Librairie Générale Française (2002)


Réflexion chorégraphique sur les aînés

jeudi 10 août 2017

Eblouissement des prémisses (incipit 31)

«Le titre de ce recueil n'est pas de moi : il est emprunté à un poème d'un auteur qui m'a toujours été cher, Tristan Derème. Ce poème figure dans La Verdure dorée, sous le numéro 128, et commence par les mots "Mes trompettes adolescentes ont déchiré l'ombre décente..." Il écrit, en effet :

Jean Pellerin, Jean Pellerin,
Pour la gloire j'ai pris le train,
Mais chanteur ivre de lumière,
Je suis tombé par la portière :
Et me voilà sur le talus,
Là-bas, le train ne paraît plus, 
Et je goûte, suave étude,
Les roses de la solitude.»

Les Roses de la solitude. Jacqueline de Romilly. Editions de Fallois (2006)

mercredi 9 août 2017

PBF Direct live du 8 août 2017 (2017.22)

Mercredi 8 août 2017 à 19H sur Radio-Radio (Toulouse 106.8 Mhz) et sur http://62.210.215.26:8000/xstream , nouveau DirectLive de la Petite Boutique Fantasque intitulé : “Vacances à Collioure en 1979".
Programme Diffusé
1. Les jolies colonies de vacances (Pierre Perret)
2. Cet été c'était toi ( Les Charlots)
3. Bijou, bijou (Alain Bashung)
4. Fou de danse (Chanson +)
5. Les filles du bord de mer (Arno)
6. Manifesto (Roxy music)
7. Same old scene (Roxy music)
8. True to life (Roxy music)
9. Scary monsters (David Jones)
10. Rock'n roll (Led Zeppelin)

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y aura possibilité de rattrapage, un jour, avec les podcasts : http://www.radioradiotoulouse.net/#!baca

mardi 8 août 2017

«"On a trouvé cette carte postale sur lui..." Mon père n'a pas besoin de m'en dire davantage, je sais qu'il est mort asphyxié dans la cabine du bateau qui le transportait de Suède à Anvers où mon père l'attendait... C'est pour empêcher que mon oncle ne soit livré à "l'Okhrana", un nom terrifiant que j'ai appris ici, que mon père a dû quitter pour toujours la Russie... Papa a repris la carte postale... "Tu ne me la donnes pas ?..." - Non je voulais que tu la voies, mais je vais la garder pour toi... J'ai envie de pleurer, il me semble qu'il a envie de pleurer comme moi, je voudrais me jeter dans ses bras, me serrer contre lui, mais je n'ose pas... Ici il n'est plus comme autrefois... il est distant, fermé...»

Enfance. Nathalie Sarraute. Editions Gallimard (1983)

Quelques Éléments supplémentaires de la Société du Spectacle (14)

«Et entre-temps, l'amour s'est abîmé dans le plus infect des jeux de rôles spectaculaires.»

Premiers matériaux pour une théorie de la jeune fille. Tiqqun. Mille et une nuits (2001)