mardi 20 octobre 2015

«Dans ma chambre, à peine avais-je fermé les yeux que la blonde du cinéma venait me rechanter encore et tout de suite pour moi seul alors toute sa mélodie de sa détresse. je l'aidais pour ainsi dire à m'endormir et j'y parvins assez bien... Je n'étais plus tout à fait seul... Il est impossible de dormir seul...» 

Voyage au bout de la nuitLouis-Ferdinand Céline. Éditions Gallimard (1952)

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