lundi 26 octobre 2015

«Certaines affections nerveuses ont également été diminuées par l'influence salutaire de la vaccine. Quelques épileptiques, au rapport de M. Isabeau, ont eu l'avantage de voir suspendre ou retarder leur accès d'une manière remarquable après l'effet d'une vaccination régulière. Un enfant de deux ans, atteint de la danse de Saint-Gui, fut vacciné par M. Rack, qui lui fit douze piqures le long de la colonne vertébrale. Pendant la suppuration des boutons, la traction des jambes et les mouvements désordonnés des bras avaient sensiblement diminué ; mais à peine la dessication des boutons eut-elle lieu, que les symptômes de la chorée reparurent avec la même intensité. Il est difficile de ne pas admettre, dans ce cas, une influence bien immédiate de la vaccine sur la maladie principale qui reprend son premier caractère quand l'action qui l'avait momentanément enchaînée, vient à s'éteindre.»

Rapport du Comité central de vaccine sur les vaccinations pratiquées en France pendant l'année 1816. Imprimerie royale (1818)

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