samedi 23 mai 2015

«Après la première rencontre, muette et si légère, de ses lèvres tendres d'adolescent avec la peau plus tendre encore de la fillette -là-haut, dans le pommier, avec seulement ce voisin mignon, l'écureuil arizonien, égaré, les épiant à travers le feuillage- rien ne parut changé en un sens, et, par ailleurs, tout était perdu.»

Ada ou l'ardeurVladimir Nabokov. Librairie Arthème Fayard (1975)

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