«A[nders] ne parvenait pas imaginer à quoi pouvait ressembler l'âme d'un grand musicien ; en revanche, s'agissant de ce que l'on considère communément comme la grande musique, l'image qui s'imposait à lui était celle d'une armoire qui aurait été privée de tous les tiroirs, si bien qu'à l'intérieur tout y serait sens dessus dessous, pendant que les parois extérieures offriraient au regard un luxe de décors délicats, forts et nuancés.»
L'homme sans qualités. Robert Musil. Editions du Seuil (1956)
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