mardi 2 juillet 2019

Une Dérive

«Les promenades de Satie d'un bout à l'autre de Paris, ou dans les environs d'Arcueil, sont restés légendaires. Il les effectuait de préférence lorsqu'il faisait mauvais. Les jours d'orage, un bistrot de Verrière pouvait dire à sa femme : ‟Aujourd'hui nous aurons de l'eau toute la journée, nous aurons donc le Monsieur d'Arcueil à déjeuner”, et de fait, aux environs d'une heure, Satie apparaissait sous son parapluie. (L. L. Veyssière, 1950)»

Correspondance presque complèteErik Satie. Fayard / Imec (2000)

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