mardi 16 août 2022

«Ph. S. : Titien, Mozart, Palladio... tout ça, pour eux, ce n'est rien, ou plutôt une dépense du "culturel"... Je suis bien obligé de vous dire que j'ai rencontré des gens comme ça. D'où mon insurrection. Je ne suis pas du tout disposé à passer par profits et pertes, par souci d'économie et de combien d'avarices, tout ce que Dante a permis. Car Dante ouvre la voie. C'est bien entendu parce qu'il y a eu Dante que vous avez eu ce déversement de splendeurs en architecture, en musique, en sculpture, et dans le dire même. C'est la raison  pour laquelle -ce n'est pas pour embêter Péguy- je crois qu'un certain type d'ignorance -pas chez lui, lui a fait ce qu'il a fait- est à l'oeuvre objectivement de nos jours pour faire l'économie de la splendeur.»

La Divine comédie : entretiens avec Benoît ChantrePhilippe Sollers. Desclée de Brouwer (2000) 

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