dimanche 14 juin 2020

«Le lendemain, les armes macédoniennes les plus belles et les plus riches furent présentées sur de nombreux chariots ; elles étincelaient, avec leur bronze et leur fer fraîchement fourbi, et on les avait assemblé avec beaucoup d'art et d'habileté, afin qu'elles aient l'air d'avoir été jetées les unes sur les autres en désordre et au hasard : des casques près des boucliers, des cuirasses sur des cnémides, des boucliers crétois mêlés aux boucliers d'osier des Thraces, des carquois avec des mors de chevaux, et au milieu de tout cela des épées nues dressées en l'air et des sarisses plantées à côté d'elles. Ces armes étaient légèrement écartées, de manière à se heurter dans le transport en produisant des sons violents et terrifiants, et leur vue n'était pas sans inspirer quelque crainte aux vainqueurs eux-mêmes.»

Vies parallèles : Paul-EmilePlutarque. Quarto Gallimard (2011)

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