mardi 1 octobre 2019

Visionnage parisien en salle (14) : Portrait de la jeune fille en feu à l'Escurial

Portrait de la jeune fille en feu. Céline Sciamma (2019)

L'amour est une donnée à priori : Ni Héloïse ni Marianne n'ont besoin d'en parler. Contrairement au XVIIIe siècle qui adorait en faire un sujet de conversation prioritaire. Elles ne parlent que de la fin de l'amour par la métaphore d'Orphie et d'Eurydice. Vivre avec le souvenir de l'amour plutôt qu'avec l'amour lui-même.
Héloïse ou la lente montée du sourire sur les lèvres.
Hiératisme des poses et des peintures. Héloïse a une carapace que seule Marianne arrive à dépasser. Cette défense très visible dans le côté posé, dur de son visage. Il ne vit que par le sourire. Sans lui, le visage est marmoréen.
Qu'a appris au couvent Héloïse à part l'amour de la musique ?
Marianne est-elle initiatrice ou se sont-elles trouvées à égalité dans l'amour ?
Y-a-t-il un coup de foudre entre elles ?
Héloïse aime-t-elle en premier ?
Beau dialogue sur la première fois où Héloïse a eu envie d'embrasser Marianne.
La mer comme protagoniste, les vagues de l'océan comme représentation de la passion amoureuse, cheveux dans le vent, préromantisme à la Chateaubriand (?)
Dune du Nord (?) clin d'oeil à Bruno Dumont (?)
Bouillotte de noyaux de cerises comme bouillotte.
Ne pas savoir si on sait nager comme on ne sait pas si tu sais aimer...

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