mardi 26 décembre 2017

Pour le réconfort (Vincent Macaigne)

Andreevna revient dans sa Russie natale, accompagnée d’Ania, sa fille, de Leonid, son frère, et de Iacha, un jeune laquais aux mœurs douteuses. Lasse de la vie de bohème qu’elle menait à Paris et dépouillée par un aigrefin bonimenteur, elle a décidé de revoir sa cerisaie natale, qu’elle avait quittée après que son fils se fut noyé cinq ans plus tôt. Mais, comme le rappelle Varia, la fille adoptive d’Andreevna, les intérêts n’ont pas été payés, et la propriété est sur le point d’être vendue. Néanmoins, Lopakhine, marchand de son état et moujik d’extraction, a une idée pour qu’Andreevna ne se fasse pas déposséder : raser la cerisaie pour construire des datchas et accueillir des estivants en villégiature. Seulement, le plan du nouveau riche est loin de faire l’unanimité… Crépuscule du soir ou du matin, la Cerisaie balance entre la fin d’une époque et l’avènement d’une nouvelle.

La Cerisaie d'Anton Tchekov. Critique de Christophe Lucchese.

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