samedi 26 décembre 2015

«[...], mais lorsqu'elle avait entre les mains un roman dont Diotime lui avait dit que c'était un grand chef-d’œuvre ( c'était ce qu'elle préférait lire), elle n'en comprenait naturellement le déroulement que comme on assiste de très loin, ou dans un pays étranger, à des événements animés ; elle était intéressée, empoignée même par un mouvement qui lui restait incompréhensible, où elle ne pouvait songer à intervenir, et c'était cela qu'elle aimait par-dessus tout.»

L'Homme sans qualités. Robert Musil. Éditions du Seuil (1956)

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