«Les produits usuels en céréales consistaient en épeautre ou froment, en orge et en millet ; puis venaient la rave, le raifort, l'ail, le pavot ; puis pour la nourriture du bétail principalement, le lupin, la fève, le pois, la vesce et quelques autres plantes fourragères. [...] L'olivier se plantait au milieu même des autres semences ; la vigne plantée isolément garnissait les coteaux. Les arbres à fruit n'étaient point oubliés : figuiers, poiriers, pommiers, etc. De même, on utilisait, soit pour le bois d'abattage, soit pour la litière et le fourrage, les ormes, les peupliers et les autres arbres et arbrisseaux feuillus. Par contre la nourriture végétale faisant le fond des repas, et les Italiens ne mettant que rarement de la viande sur leur table, viande de porc ou d'agneau presque toujours, l'élevage de bestiaux ne joue qu'un rôle subordonné dans leur économie rurale ; non qu'ils méconnussent tout à fait les rapports si utiles entre la production en bétail et celle des champs ; ils n'ignoraient point, assurément, les avantages d'une bonne fumure ; mais avec tout cela il n'ont, ni eux ni l'antiquité en général, su réaliser comme les modernes, l'association féconde des travaux de la terre et de l'élève du bétail.»
Histoire romaine Livre I à IV : Des commencements de Rome jusqu'aux guerres civiles. Theodor Mommsen. Bouquins Robert Laffont (1985)
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