«Ci gisent les tétons de la jeune Sylvie,
Pitoïable passant, admire et plains leur sort.
Ils n’avoient pas du ciel encor reçu la vie,
Qu’on leur avoit déjà destinez la mort.
On ne consulta point leur naturelle envie :
Pitoïable passant, admire et plains leur sort.
Ils n’avoient pas du ciel encor reçu la vie,
Qu’on leur avoit déjà destinez la mort.
On ne consulta point leur naturelle envie :
Leur courroux fait bien voir qu’on leur a fait grand tort,
Puisqu’on les voit s’enfler contre la tyrannie
Qui les mit au tombeau par un barbare effort
Mais ce qui te fera plaindre leur aventure,
Puisqu’on les voit s’enfler contre la tyrannie
Qui les mit au tombeau par un barbare effort
Mais ce qui te fera plaindre leur aventure,
C’est qu’on les tient vivants dans cette sépulture,
Tout leur crime pourtant n’est que d’avoir sçu plaire ;
Pour moi, ne voyant pas quel mal ils avoient fait,
Tout leur crime pourtant n’est que d’avoir sçu plaire ;
Pour moi, ne voyant pas quel mal ils avoient fait,
Comme étant convaincus d’un horrible forfait.
Je crois qu’on les punit de ceux qu’ils pouvoient faire.»
Je crois qu’on les punit de ceux qu’ils pouvoient faire.»
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