««Cela pouvait durer jusqu’à l’heure de la partie de chinese checkers, mais seulement s’il y avait de la lumière chez les filles de Trinidad, dans l’attente d’entrevoir celle qui occupait ma tête, ou qu’elle remarquât ma présence en bas, rôdeur aux aguets qui allait et venait et qui, au lieu de se cacher, s’exposait en déambulant au milieu de la chaussée dans l’espoir que l’on repérât son manège à la bizarrerie de son comportement, et parvenu à ses fins s’il avait réussi à intriguer, si l’on était venu à soupçonner en lui un individu inquiétant, dont on n’aurait su jusqu’où il pouvait aller. Je devais concevoir cela comme une façon de me rendre intéressant et de me signaler à l’attention des filles [...].»
L'Amant en culottes courtes. Alain Fleischer. Éditions du Seuil (2006)
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