«Il n'y a aucune raison pour que la conversation s'arrête jamais. Chacun semble posséder son réservoir inépuisable de banalités, en ouvre et ferme le robinet et les jets se croisent en tous sens comme dans les bassins de Versailles les jours de grandes eaux. Tout le monde parle bruyamment, les enfants à voix suraiguë, les hommes comme s'ils haranguaient des foules, les femmes, comme si elles avaient deux cents gosses à dompter. C'est étourdissant, assourdissant.»
Les reins et les coeurs. Paul-André Lesort. Éditions du Seuil (1964)
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