«Les dames ne se méfient pas de lui. Elles se frisent les cheveux tous les matins, sous ses yeux. Souvent elles plaisantent, se bousculent, font de grands mouvements, leur peignoir s'ouvre et montre, comme dans un éclair , des seins et des genoux qui lui brûlent le regard. Hassan ferait bien dix ans de bagne, rien que pour les toucher. Mais puisque cela ne sera jamais, jamais possible, il se contente, lui aussi, d'emporter leur image dans le plus pur de son âme.»
La Maison Thüringer. Panaït Istrati. Éditions Gallimard (1969)
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