«Si la bêtise, en effet, vue du dedans, ne ressemblait pas à s'y méprendre au talent, si vue du dehors, elle n'avait pas toutes les apparences du progrès, du génie, de l'espoir et de l'amélioration, personne ne voudrait être bête et il n'y aurait pas de bêtise. Tout au moins serait-il aisé de la combattre. Le malheur est qu'elle ait quelque chose d'extraordinairement naturel et convaincant.»
L'Homme sans qualités. Robert Musil. Éditions du Seuil (1956)
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