«- C'est ce que me dis toujours Mondoux.
Thérèse demanda : " Qui est Mondoux ? Mais elle savait d'avance qui était Mondoux : le type prodigieux que connaissent toujours les garçons de cet âge, l'ami qui a tout lu, qui peut déchiffrer n'importe quelle partition, qui a une mystique ; la merveille qu'ils sont impatients de vous présenter et que d'avance la femme déteste. "Vous verrez, il ne se livre pas tout de suite, mais s'il est bien disposé..." Presque toujours, il s'agit d'un personnage remarquable par ses boutons et par sa pomme d'Adam, fou de timidité, d'orgueil et de jalousie. L'influence de Mondoux est toujours redoutable...»
La Fin de la nuit. François Mauriac. Éditions Bernard Grasset (1935)
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