«La superbe matinée !... Librement, sans la gêne antérieure, elle s'infiltrait à travers la vitre à grillage, lavée la veille par Rodion. Les murailles jaunes, comme peintes à neuf, fleuraient tout bonnement la pendaison de crémaillère. Une nappe fraîche, encore pleine d'air qui semblait la gonfler souplement, recouvrait la table. Le dallage généreusement rincé exhalait une moiteur de fontaine.»
Invitation au supplice. Vladimir Nabokov. Éditions Gallimard (1960)
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