«Mais il ne renoncera pas à la lutte. Jamais il n'acceptera le silence. Un seul silence accepté serait un germe de mort, aussitôt développé, ramifié, étouffant. Qu'une seule pensée, qu'une seule image, soit volontairement séquestrée dans cette réserve inexpugnable des yeux, et c'en est fini. Seule Suzanne en a la clef, que d'une souveraine liberté, elle peut livrer ou non : la clef que sont les mots. Qu'elle dise quelques mots et cela suffira.»
Les reins et les coeurs. Paul-André Lesort. Éditions du Seuil (1964)
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