«Le coeur de l'enfant sombrait dans un cataclysme de miel. Il se retint à la jeune fille. Dès qu'il eut fermé les bras, il reconnut la taille ronde, souple et flexible, l'émouvante pression des seins, le creusement du ventre, chaleureux comme un appel ; il reconnut l'odeur de sainfoin sombre de ses cheveux. Il n'était pas sûr de les avoir sentis ou vus, mais il les reconnaissait : Bérénice était son amie. Bérénice était femme.»
Mano l'archange. Jacques Serguine. Editions Gallimard (1962)
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