«Jeunes beautés, vous à qui la nature
A prodigué mille attraits séduisans,
Pourquoi du fard d'une vaine imposture
Vouloir flétrir ses plus riche présens ?
Or et bijoux ne valent pas quinze ans.
Que l'éclat seul des fleurs fraîches écloses
Prête son charme à vos appas naissans :
Ne voit-on pas que les lis et les roses
Sont la parure et l'honneur du printems ?
Or et bijoux ne valent pas quinze ans.
Quand de vos traits la fraîcheur passagère
S'envolera sur les ailes du tems,
A la toilette empruntez l'art de plaire ;
Mais jusque-là, fuyez ses faux brillans :
Or et bijoux ne valent pas quinze ans.»
Chansons et poésies diverses. Marc-Antoine Désaugiers. Ladvocat (1827)
A prodigué mille attraits séduisans,
Pourquoi du fard d'une vaine imposture
Vouloir flétrir ses plus riche présens ?
Or et bijoux ne valent pas quinze ans.
Que l'éclat seul des fleurs fraîches écloses
Prête son charme à vos appas naissans :
Ne voit-on pas que les lis et les roses
Sont la parure et l'honneur du printems ?
Or et bijoux ne valent pas quinze ans.
Quand de vos traits la fraîcheur passagère
S'envolera sur les ailes du tems,
A la toilette empruntez l'art de plaire ;
Mais jusque-là, fuyez ses faux brillans :
Or et bijoux ne valent pas quinze ans.»
Chansons et poésies diverses. Marc-Antoine Désaugiers. Ladvocat (1827)
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