Un jour la tête la première
Votre honnête homme de papa
Tout au milieu des fossés se baigna,
On dit que quelqu'un demandât,
Ce qui pourrait moins vous déplaire
Que sa chute il recommença
Ou qu'un âne encore vous fit faire
Ce saut qui tant nous amusa.
Votre réponse alors fut et modeste et fière :
Qu'il n'arrive rien à mon père ;
Je consens à montrer, monsieur, ce qu'on voudra.
S'il plait à Dieu, la chose arrivera ;
Et votre choix nous montrera
Et son coeur et joli derrière.»
A la même, le jour de son mariage.
Oui sans doute un joli visage,
Même entre amis est bien venu.
On s'en aime un peu davantage
Un baiser en est mieux reçu.
Un jour, un âne trop sauvage
vous dévoila, comme on a su.
Lors l'amitié prudente et sage
regretta tant de bien perdu.
De ce jour, votre mariage
Dans notre esprit fut résolu.
Aujourd'hui l'amour fait usage
De tout ce bien que l'on a vu.
A la même, le jour de son mariage.
Oui sans doute un joli visage,
Même entre amis est bien venu.
On s'en aime un peu davantage
Un baiser en est mieux reçu.
Un jour, un âne trop sauvage
vous dévoila, comme on a su.
Lors l'amitié prudente et sage
regretta tant de bien perdu.
De ce jour, votre mariage
Dans notre esprit fut résolu.
Aujourd'hui l'amour fait usage
De tout ce bien que l'on a vu.
Oeuvres badines du Comte de Caylus avec figures. [Anne-Claude-Philippe de Tubières-Grimoard de Pestels de Levis]. Visse (1787)
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