«Cette promenade nocturne qui semblait promettre une telle abondance d'impressions mélodieuses d'insouciance, de tristesse murmurante -(car le souvenir, qu'est-il, sinon l'inspirateur des impressions ?)- en réalité se révélait terne, sans incidents notables, et ne dura qu'un moment, comme il arrive lorsqu'on traverse dans le noir un site connu à fond, et que les fractions multicolores du plein jour cèdent la place aux nombres entiers de la nuit.»
Invitation au supplice. Vladimir Nabokov. Éditions Gallimard (1960)
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