mardi 31 mai 2022

PBF 2022.15 : Le ballet égyptien de Debussy

Mercredi 25 mai 2022 à 19H, troisième et dernière émission de la Petite Boutique Fantasque sur la commande du ballet Khamma que passa la danseuse Maud Allan à Claude Debussy. Dans cet épisode la partition sera disséquée et une lecture du livret sera faite sur la musique du ballet. C'est à regret que nous abandonnerons la musique de ballet de Debussy. Le projet initial, Debussy et la danse devait comprendre aussi l'analyse de La boite à joujoux et de jeux. A cause du départ précipité de Paris, nous avons quand même réussi avec Guillaume de terminer ces trois émissions autour du ballet le moins connu de Debussy et de la personnalité de la danseuse Maud Allan. Que les dieux en soient remerciés !

Cette émission a été enregistrée pour un part à Paris pour la voix de Guillaume, réalisée et montée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.

Musique intégrale de 
Khamma de Claude Debussy par l'orchestre symphonique de Singapour dirigé par Lan Shui

Extrait des morceaux suivants : 
- La flûte de Pan, extrait des chansons de Bilitis de Claude Debussy, par Sophie Karthaüser et Eugène Asti
- Intermède de la sonate pour piano et violon de Claude Debussy par Renaud Capuçon et Bertrand Chamayou
- Étude pour les arpèges composés de Claude Debussy par Jean-Efflam Bavouzet

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/maud-allan-3-le-ballet-égyptien-de-debussy/


Allons-y gaiement et sans mollir !
Photographie de Claude Debussy à la plage (BNF)

dimanche 29 mai 2022

Réminiscence personnelle (53)

«Souvent repris par l'envie de fouiller dans ce vieux tas de papiers que je traîne avec moi depuis des années. Carnets d'adresses et de noms oubliés. Relation en style télégraphique d'un fait anodin d'il y a je ne sais plus combien de temps, mais qui m'avait fortement impressionné. Ordinairement, la rencontre d'une femme et la discussion qui s'ensuivit jusqu'aux larmes de la séparation après l'intermède du lit à durée variable. Nom d'un vieil hôtel où je n'avais fait que passer, numéros de téléphone de bistrots, dates et heures de rendez-vous, titres de films, de livres, factures, photos, avis de décès, d'amis lointains dont je n'ai plus qu'à peine le souvenir, additions de restaurants, pour deux, pain et couvert compris, prospectus vantant la méthode Ogino, formule pharmaceutique datant de l'époque des règles difficiles d'une quelconque femelle occasionnelle, et des bouts de nappes en papiers crayonnés de dessins, de chiffres, d'opérations qui n'ont plus pour moi de signification.»

SeptentrionLouis Calaferte. Denoël (1984)

samedi 28 mai 2022

Retour prodigue du Foyer de Notre dame de Garaison dans la Petite Boutique Fantasque (8) et le fantôme de Titus

Mad man moon (Genesis)

Was it summer when the river ran dry 
Or was it just another dam 
When the evil of a snowflake in June 
Could still be a source of relief 

O how I love you, I once cried long ago 
But I was the one who decided to go 
To search beyond the final crest 
Though I'd heard it said just birds could dwell so high 

So I pretended to have wings for my arms 
And took off in the air 
I flew to places which the clouds never see 
Too close to the deserts of sand 
Where a thousand mirages, the shepherds of lies 
Forced me to land and take a disguise 
I would welcome a horses kick to send me back 
If I could find a horse not made of sand 

If this deserts all there'll ever be 
Then tell me what becomes of me 

A fall of rain 
That must have been another of your dreams 
A dream of mad man moon 

Hey man 
I'm the sand man 
And boy have I news for you; 
They're gonna throw you in jail 
And you know they can't fail 
Cos sand is thicker than blood 
But a prison in sand 
Is a haven in hell 
For a jail can give you a goal 
[and a] goal can find you a role 
On a muddy pitch in Newcastle 
Where it rains so much 
You can't wait for a touch 

Of sun and sand, sun and sand... 

Within the valley of shadow-less death 
They pray for thunderclouds and rain 
But to the multitude who stand in the rain 
Heaven is where the sun shines 
The grass will be greener till the stems turn to brown 
And thoughts will fly higher till the earth brings them down 
Forever caught in desert lands 
One has to learn to disbelieve the sea 

If this deserts all there'll ever be 
Then tell me what becomes of me 
A fall of rain?
«La vie sous cette forme, uniquement ponctuée par les heures fixes des repas, la trêve des dimanches et de temps à autre quelques expéditions au-dehors en corps constitué, revêtait pour moi un caractère presque sacré, presque mythique. Du diable si je n'avais pas par instants la sensation enivrante d'assister à un tableau vivant au musée des cires, dont j'aurais pu être le spectateur et l'un des acteurs. Exactement comme quand on se trouve débordé par les reflets mouvants des propre image dans le couloir des glaces grossissantes.»

SeptentrionLouis Calaferte. Denoël (1984)

vendredi 27 mai 2022

Conseil


 

«Faisant allusion à sa bibliothèque, Gaubert arborait toujours cet air de modestie pudique qui sue l'orgueil à grosses gouttes. Or, après avoir compulsé les rayons du haut en bas comme je n'avais pas manqué de le faire, on se demandait bien pourquoi. Beaucoup de livres, beaucoup trop et rien qui vaille une mention spéciale dans le lot. Son bureau où il n'avait que rarement le temps de s'attarder, la vie familiale se déroulant entre la cuisine et la salle à manger, était garni de livres sur les quatre faces à mi-hauteur des murs. Romans en majeure partie. Les séries classiques des bibliothèques de bon aloi, ce que, pour ma part, je classais sous la rubrique jus de concombre. Plastron et queue-de-pie. Ayant de la moralité et de la religion. Pas un mot plus haut que l'autre. Tempérance du fin sourire de courtoisie. Les friandise du buffet conviennent aux estomacs les moins robustes. Pourquoi se mettre martel en tête ? Laissons de côté ces esprits pervertis qui éprouvent le besoin de rédiger des bouquins comme s'ils fabriquaient des bombes à retardement. Il est si reposant de s'imaginer le monde à travers la gaze déformante et d'entendre partout de soi le chant basalmique des jeunes filles en fleurs.»

Septentrion. Louis Calaferte. Denoël (1984)

«Finalement, qu'est-ce ça peut faire que quelqu'un couche ou ne couche pas avec quelqu'un d'autre ? Tirer son plaisir pendant deux grandes heures et après ? Incidents épisodiques. On reprendra les choses où on les avait laissées. Tellement simple. En sortant de là, la carapace est intacte. Manque pas une écaille.»

Septentrion. Louis Calaferte. Denoël (1984) 

mercredi 25 mai 2022

Visionnage toulousain en salle (36) à l'ABC

Frère et soeur. Arnaud Desplechin (2022)

«Passer à côté des êtres, les manquer, nous ne faisons que ça pendant toute une vie.
Elle m'appelle. Je retire la cigarette de ma bouche pour la lui tendre. Elle est adossée au montant du lit. Elle arrangé ses cheveux. Je la regarde. Et son visage m'émeut, m'attendrit. Il me semble que je pourrais rester longtemps loin d'elle, arriver au bord de cet effacement du temps qui voile le souvenir ; en la retrouvant, le même sentiment recommencerait, avec la même emprise, la même véhémence. Ce que j'éprouve devant elle n'a ni nom ni âge. Fait partie de moi et ne s'en ira qu'avec moi. J'aurais envie de me jeter sur elle et sangloter. Qu'est-ce qui fait que cette femme s'est implantée en moi ?»

Septentrion. Louis Calaferte. Denoël (1984) 

PBF 2022.14 : Solliciter Claude Debussy

Mercredi 25 mai 2022 à 19H, deuxième émission de la Petite Boutique Fantasque sur la commande que passa la danseuse Maud Allan à Claude Debussy d'un ballet nommé Khamma. Dans cet épisode sera narré par Guillaume le début de leur collaboration qui ne fut pas un long fleuve tranquille.
Cette émission a été enregistrée pour un part à Paris, réalisée et montée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.

Extrait des morceaux suivants :
- Khamma de Claude Debussy par l'orchestre symphonique de Singapour dirigé par Lan Shui
- La flûte de Pan, extrait des chansons de Bilitis de Claude Debussy, par Sophie Karthaüser et Eugène Asti
- Général Lavine excentric de Claude Debussy par Jean-Efflam Bavouzet
- La cour des lys, tiré du martyre de Saint-Sébastien de Claude Debussy par le Philharmonia orchestra dirigé par Pablo Héros-Casado

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF :
https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/solliciter-claude-debussy-pbf-202214/

Allons-y gaiement et sans mollir !
Photographie de studio de Maud Allan

Théâtre en chambre (2)

 

La cantatrice chauve. Eugène Ionesco. Jean-Luc Lagarce (2007)

mardi 17 mai 2022

PBF 2022.13 : Les premiers pas de la danse moderne

Mercredi 18 mai 2022 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque, exceptionnelle à plus d’un titre :
- tout d’abord le choix du sujet : la commande par une danseuse appelée Maud Allan d’un ballet à Claude Debussy au tout début du XXème siècle dont le titre est Khamma 
- ensuite sur la forme : à partir d’un canevas proposé par Guillaume nous aurons des interventions de divers participants à cette histoire et illustré musicalement. Nous aurons aussi l’argument du ballet lu sur le ballet lui-même pour approcher un peu du dessein des deux protagonistes
- c’est un projet radiophonique ambitieux : faire partager la vie de Maud Allan, danseuse peu connue et sa collaboration avec Debussy pour un ballet jamais (ou très peu) joué et depuis oublié
- et enfin il aura fallu plus d’un an pour passer du projet parisien à la diffusion toulousaine

Cette série de trois émissions dont vous allez écouter la première ont été amoureusement imaginées, finement écrites et parfaitement interprétées par Guillaume. C’est lui qui a choisi très précisément les extraits musicaux adéquats et l’endroit de leurs insertions dans le cours de sa démonstration.

Cette émission a été réalisée et montée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.

Extrait des morceaux suivants :
- 1er mouvement de la sonate K282 en mi bémol majeur de Wolfgang Amadeus Mozart par Maria Joao Pires au piano
- prélude en mi majeur BWV 878 du 2ème livre du Clavier bien tempéré par Piotr Anderszewski
- Rêverie de Schumann, tiré des scènes d’enfants par Jean Efflam Bavouzet
- valse-caprice d’Anton Rubinstein dans une réduction pour piano d’Arthur Rubinstein
- Chant du printemps, tiré des Romances sans paroles de Mendelssohn par Balazs Szokolay
- valse en la mineur de Chopin par Dmitri Alexeev
- la danse d’Anitra tiré de Peer Gynt de Griegpar l’orchestre symphonique de Berge, dirigé par Edward Gardner
- prélude en do dièse majeur de Rachmaninov par Alexandre Tharaud
- la Tragédie de Salomé opus 50 de Florent Schmitt, le prélude et la danse de l’effroi par le BBC national orchestra of Wales dirigé par Thierry Fischer
- la Danse sacrée, la première des 2 danses pour harpe et orchestre à cordes par Gulnara Mashurova à la harpe et l’orchestre symphonique de Singapour dirigé par Lan Sui

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/les-premiers-pas-de-la-danse-moderne-pbf-202213/
Allons-y gaiement et sans mollir !

Photographie de studio de Maud Allan

samedi 14 mai 2022

1

«Ce que l'on  a perdu, ce que l'on aurait dû vouloir, ce que l'on a obtenu et gagné par erreur ; ce que nous avons aimé pour le perdre ensuite , en constatant alors, après l'avoir perdu et l'aimant pour cela même, que tout d'abord nous ne l'aimions pas ; ce que nous nous imaginions penser, alors que nous sentions ; ce qui était un souvenir, alors que nous croyons à une émotion ; et l'océan tout entier, arrivant frais set sonore, du vaste fond de la nuit entière, écumait délicatement sur la grève, tandis que que se déroulait ma promenade nocturne au bord de la mer... »

Le livre de l'intranquillité (tome 2). Fernando Pessoa. Christian Bourgeois éditeur (1992)

vendredi 13 mai 2022

PBF 2022.12 : Jean Breugon, bourguignon, rond de façons et de bedon

Mercredi 11 mai 2022 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque autour de la lecture du premier chapitre de Colas Breugnon, L'alouette de la chandeleur, ouvrage de Romain Rolland paru en 1914. La lecture est assurée par Jean-Christophe qui a choisi les musiques et qui a supervisé le montage. Le résultat est une émission très différente de celles que vous écoutez habituellement car guidé par une logique et une érudition musicale très différente des nôtres. 
Cette émission a été réalisée et montée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.

Extraits de :
- la symphonie n°3 de Saint-Saens par l'orchestre de Paris dirigé par Paavo Järvi et Thierry Escaich à l'orgue
- de Rêverie et de La cathédrale engloutie de Claude Debussy par Jean-Efflam Bavouzet
- des Forains d'Henri Sauguet par l'orchestre du Capitole de Toulouse dirigé par Michel Plasson
- des Carmina Burana de Carl Orff par le Berlin Deutsch oper orchestra et Eugen Jochum à la direction, In taberna et Veni, veni, venias
- La neige extrait des Children's corner de Claude Debussy, toujours par Jean-Efflam Bavouzet
- Laideronnette impératrice des pagodes, extrait de Ma mère l'oye de Maurice Ravel, dans la version pour deux pianos avec Martha Argerich et Mikail Pletnev

+ lecture par Jean-Christophe de L'alouette de la Chandeleur (Romain Rolland)


Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/colas-breugnon-bourguignon-rond-de-façons-et-de-bedon-pbf-202212/

Allons-y gaiement et sans mollir !


Photogramme de feuilles prises dans le gel


dimanche 8 mai 2022

«De retour dans ma chambre je repenserai peut être à vos nichons cavaliers si hardiment bandés sous le tissu. Peut-on faire le compte de toutes les femmes plus ou moins inconnues pour lesquelles on s'est branlé dans sa vie ? Si on les retrouvait et qu'on leur dise de sang-froid ! Vous, à cause de votre démarche, vos fesses balancées dans la robe de jersey que vous portiez ce jour-là, vous parce que vous restiez assise les jambes croisées si haut qu'on apercevait la fin du bas tranchant la peau blanche de la cuisse, à cause de ce mouvement des lèvres que vous renouveliez chaque fois que je posais les yeux sur vous, à cause de nos corps qui se touchaient sur la plate-forme d'un autobus, à cause de moi et de cette détresse ardente que je porte, enracinée en moi, de ne pouvoir vous obtenir toutes.»

Septentrion. Louis Calaferte. Denoël (1984) 

samedi 7 mai 2022

Théâtre en chambre (1)

Fin de partie. Samuel Becket
(Dominique Pinon et Gilles Segal) (2009)

 

Réminiscence personnelle (52)

 «Après avoir joué quelques instants avec le couvercle du cendrier vissé au chambranle, vous ressortez de la poche droite de votre veston le paquet de gauloises dont vous n'avez déchiré qu'une des extrémités sans toucher à la bande de papier blanc collée au centre comme un sceau, où manquent déjà deux cigarettes ; vous en prenez une troisième que vous allumez en protégeant votre flamme avec vos deux mains, et dont la fumée vous vient un peu dans les yeux, vous force à les cligner deux ou trois fois, [...]»

La modification. Michel Butor. Éditions de Minuit (1957)

mardi 3 mai 2022

Pour l'exergue de Amnésie faribole

22

«Je me sentis soudain anxieux. D'un seul coup, le silence avait cessé de respirer.
Subitement, lame d'acier, un jour infini vola en éclats. Je m'agrippai, aimablement, à la table, mes mains, comme des serres inutiles, crispées sur la surface lisse du bois. une lumière sans âme avait jailli dans les recoins et dans nos âmes, et un fracas de montagne s'était écroulé, depuis les hauteurs toutes proches, déchirant dans un cri les soies de l'abîme. Mon coeur s'arrêta, le sang battait dans ma gorge. Ma conscience ne vit rien d'autre qu'une tache d'encre sur une feuille de papier.»

Le livre de l'intranquillité. Fernando Pessoa. Christian Bourgeois éditeur (1992)

PBF 2022.11 : Ressentir la perte

Mercredi 4 mai 2022 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque autour de la démarche artistique et militante de Valentin Maron. Il proposera aussi une création sonore autour d'un texte de Jung ainsi que le témoignage de son grand-père sur une expérience de cinéma itinérant dans la Drôme. Cette émission est réalisée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.

Programmation musicale :
1) Animal on est mal (Gérard Manset)
2) Feel the loss (Victor Bendinelli)
3) Layers (Saycet)

+ Entretien avec Valentin Maron
+ Création sonore avec une lecture de Marie
+ Témoignage d'un opérateur de cinéma itinérant

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/ressentir-la-perte-la-petite-boutique-fantasque-202211/

Allons-y gaiement et sans mollir !

Photographie prise lors de la nuit de le lecture le 20 janvier 2022 à l'INSPE Saint-Agne (Toulouse) par Jeanne Tympa. Projection sur la façade de Valentin Maron

dimanche 1 mai 2022

«Ne restait plus qu'à se frotter furieusement au son de la musique contre la première fille qu'on empoignait. Un bon moment avant que ça se tasse, pendant lequel le dancing tout entier tanguait bord à bord, boulé par la tempête silencieuse avec ses accessoires, sexes mouillés et gamme testiculaire. Instant favorable entre tous pour suggérer à la fille serrée contre vous d'aller prendre l'air en vitesse.»

Septentrion. Louis Calaferte. Denoël (1984) 

Poème-continuum 3


 

Quelques Éléments supplémentaires de la Société du Spectacle (47)

 

«La Jeune-Fille est close sur elle-même ; cela fascine d'abord, et puis commence à pourrir.»

Premiers matériaux pour la théorie de la jeune-FilleTiqqun. Mille et une nuit. (2001)

photographie de Carol Lynley

Visionnage domestique toulousain (102)

L'orgelet du diable (enfin L'oeil du diable). Ingmar Bergman (1960)