Pleure ma Terre au ventre déchiré
Pleure la terre où mon sang a coulé
Gouttes de sang pour qu’un jour elles germent
Combien de morts pour qu’elle se referme?
Combien de cris en silence poussés?
Pleure ma Terre au ventre déchiré
Oh, que les cieux se couvrent de nuages
Que les éclairs déchirent l’horizon
Avec mon sang s’écoule tout un âge
Un peuple meurt quand meurent les bisons
J’étais la bête venue du fond des temps
Et mon galop avec les pieds du vent
J’étais poussière et sang de vos ancêtres
Et dans mes reins combien d’enfants à naître?
Ils sont partis vers le soleil couchant
J’étais la bête venue du fond des temps
Oh, que les cieux se couvrent de nuages
Que les éclairs déchirent l’horizon
Avec mon sang s’écoule tout un âge
Un peuple meurt quand meurent les bisons
La terre est rouge de mon sang répandu
La terre brûle de guerriers étendus
Partout des feux et la mort imbécile
Hommes perdus, à jamais inutiles
Chant de la vie qu’on n’a pas entendu
La terre est rouge de mon sang répandu
Oh, que les cieux se couvrent de nuages
Que les éclairs déchirent l’horizon
Avec mon sang s’écoule tout un âge
Un peuple meurt quand meurent les bisons
Pleure ma Terre au ventre déchiré
Pleure la terre où mon sang va germer
Bourgeons de sang, ne restez pas inertes
La terre est là comme une plaie ouverte
Puisse la vie un jour la refermer
Pleure ma Terre au ventre déchiré
Oh, que les cieux se couvrent de nuages
Que les éclairs déchirent l’horizon
Avec mon sang s’écoule tout un âge
Un peuple meurt quand meurent les bisons
Oh, que les cieux se couvrent de nuages
Que les éclairs déchirent l’horizon
Avec mon sang s’écoule tout un âge
Un peuple meurt quand meurent les bisons
Oh, que les cieux se couvrent de nuages
Que les éclairs déchirent l’horizon
Avec mon sang s’écoule tout un âge
Un peuple meurt quand meurent les bisons
Pleure ma terre Anne Sylvestre
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