«"Quoi ! Pendant cent ans et sous le règne le plus admiré pour le goût et pour les arts, on auroit été charmé de cette grande musique de Lully et il arriveroit qu'à l'arrivée de quelques bouffons venus d'Italie on découvriroit tout à coup qu'on s'étoit trompé généralement" écrit-il [le marquis d'Argenson] en 1753 dans ses pensées et maximes. Ainsi a dégénéré et dégénère tous les jours notre musique céleste. de Lully, disait-il déjà en 1739. L'artiste l'emporte sur l'homme de goût, le mérite de la difficulté surmontée donne la vogue aux productions étrangères, et nous cédons sottement le pas dans les arts dont nous sommes si hautement en possession.»
La musique dans la ville : de Lully à Rameau. Jean Marie Duhamel. Presses universitaires de Lille (1994)
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