«Il est temps -lui dit-elle- que vous alliez goûter la douceur du sommeil après tant de travaux. Vous n'avez rien à craindre ici : tout vous est favorable. Abandonnez-vous à la joie ; goûtez la paix et tous les autres dons des dieux, dont vous allez être comblé. Demain, quand l'Aurore avec ses doigts de roses entrouvrira les portes dorées de l'orient et que les chevaux du soleil, sortant de l'onde amère, répandront les flammes du jour pour chasser devant eux toutes les étoiles du ciel, nous reprendrons mon cher Télémaque, l'histoire de vos malheurs.»
Télémaque. Fénelon. Garnier-Flammarion (1968)
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