samedi 20 mai 2017


Quelque chose rapproche ce film de Godard... Peut être la virtuosité de l'image... Peut être la présence de Laslo Szabo, sa vieillesse... comme celle de Godard...

«On dirait alors que dans la pile brisée, il y avait surtout trois grandes assiettes, qui sont aussi les cercles traditionnels de l’expérience (et les catégories usuelles de la critique de cinéma). Ivan Dédalus, le frère peut-être ennemi, des Affaires étrangères au Tadjikistan, c’est le monde. Ismaël Vuillard (nom du personnage d’Amalric dans Rois et Reine, sur la série des alter ego), amoureux de Sylvia et roi-bouffon d’une farce autobiographique, ce serait plutôt la vie. Et enfin Bloom et Carlotta, portant les noms, pour lui de l’Ulysse de James Joyce, quasi-mentor de cet autre Dedalus qui est l’alter ego de l’écrivain irlandais, pour elle de la quasi--revenante de Vertigo, ce serait le cinéma.»
Luc Chessel 16 mai 2017

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