«Mais il y a en moi un double, un second François sensuel et violent qui tend les mains vers la vie encore ignorée et que toutes les voluptés attirent. Il me dit : Ne renonce pas à ce que tu ne connais pas encore. Expérimente ! Ah ! Pauvres expériences que je veux faire et qui me dégoutent ! Contradiction douloureuse de mes aspirations et de mes bas désirs ! Puissance terrible que j'ai de me dédoubler, de tout accueillir, les plus hautes joies divines, les pires émotions humaines, et de ne pas choisir...»
Correspondance intime. François Mauriac. Robert Laffont (2012)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire