«La nature vulgaire se reconnaît à ce qu'elle ne perd jamais de vue son avantage, à ce que cette obsession du but, du bénéfice, est plus forte chez elle que l'instinct le plus violent ; ne pas se laisser entraîner par l'impulsion irraisonnée à des actions intempestives : voilà ce qui lui sert de sagesse et de dignité.
La nature supérieure est plus déraisonnable ; car l'homme noble, généreux, l'être qui se sacrifie succombe à ses instincts ; dans les meilleurs moments sa raison fait une pause.»
Le gai savoir. Nietzsche. Gallimard Idées (1950)
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