lundi 29 septembre 2025

Visionnage domestique toulousain (262)

 

 
Led Zeppelin DVD. Chapitre Knebworth 1979 (2003)

«Ne trouvez-vous pas que chaque baiser a un goût bien à lui ? Une certaine tonalité, comme dans le révélateur ? De quoi votre dernier baiser avait-il le goût mademoiselle ?»

Journaux. Robert Musil. Seuil (1981)

mercredi 24 septembre 2025

PBF 2025.23 : Inutiles comme des épluchures d'oreilles de cochon (première diffusion 24 septembre 2025)

Cette émission est consacrée à un poivrot, mais pas n'importe quel poivrot, un soldait poivrot qui n'a pas dessoulé depuis la guerre de Crimée. Là nous le retrouvons lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Ce portrait de ce buveur impénitent est tiré de la nouvelle Celui qui ne voulait rien savoir, tiré de Sueurs de sang de Léon Bloy.

Programmation musicale :
1) Mourir demain (Gribouille)
2) Ballade (Gabriel Fauré) Lucas Debargue
3) Dieu que cette nuit est belle (Superflu)
4) extrait de la Battalia (Heinrich Biber) Concentus musicus de Vienne / Nikolaus Harnoncourt
5) Air soprano basse de la cantate BWV 79 (Jean-Sébastien Bach) Leonhardt Consort / Gustav Leonhardt
6) 1er mouvement du 12ème quatuor (Ludwig Van Beethoven) Quatuor Talich

+ la lecture de la nouvelle Celui qui ne voulait rien savoir de Léon Bloy lue par Stéphane

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/inutiles-comme-des-%C3%A9pluchures-de-cochon-la-petite-boutique-fantasque/

Sus aux Philistins !
 
photographie de Sébastian Copeland

samedi 20 septembre 2025

Éblouissement des prémisses (73)

«Vous connaissez tous cette insatiable mélancolie qui s'empare de nous au souvenir des temps heureux. Ils se sont enfuis sans retour ; quelque chose de plus impitoyable que l'espace nous tient éloignés d'eux. Et les images de la vie, en ce lointain reflet qu'elles nous laissent, se font plus attirantes encore. Nous pensons à elles comme au corps d'un amour défunt qui repose au creux de la tombe, et désormais nous hante, splendeur plus haute et plus pure, pareil à quelque image devant quoi nous frissonnons. Et sans nous lasser, dans nos rêves enfiévrés de désir, nous reprenons la quête tâtonnante, explorant ce passé, chaque détail, chaque pli. Et le sentiment nous vient alors que nous n'avons pas eu notre pleine mesure de vie et d'amour, mais ce que nous laissâmes échapper, nul repentir ne peut nous le rendre.»

Sur le falaises de marbre. Ernst Jünger. L'imaginaire Gallimard (1942)

jeudi 18 septembre 2025

Visionnage domestique toulousain (261)

 

Buffet froid. Bertrand Blier (1979)

«Tant que la salle de spectacle sera moins une école qu'un passe-temps, nos auteurs de théâtre devront renoncer à la vanité patriotique d'être les instituteurs du peuple.
Avant que le public ne soit formé pour son théâtre, le théâtre devrait avoir de la peine à former son public.
Matérialisme et idéalisme : Les deux extrêmes entre lesquels se situent la nature et la vérité. Les personnages de Pierre Corneille sont de froids observateurs de leurs passions -d'impertinents pédants de la sensibilité... En Angleterre et en Allemagne... on dévoile la nudité de la nature, on grossit ses rougeurs et ses envies... L'un et l'autre sont nécessaires à une bonne copie de la nature ; une noble témérité pour en sucer la moelle et égayer son élan, mais en même temps, une candeur timide... pour atténuer les traits grossiers. [Schiller]»

Journaux. Robert Musil. Seuil (1981)

dimanche 14 septembre 2025

Visionnage domestique toulousain (260)

 

 
Brancaleone s'en va-t-aux croisades. Mario Monicelli (1969)

«Or il est bon de réfléchir que cet être matrice, qui n'a qu'une issue de communication correspondante au vagin, monte en fureur, lorsqu'il ne se voit pas occupé par la matière pour laquelle la nature l'a fait et l'a placé dans la plus décisive de toutes les régions du corps de la femme. Il a un instinct qui n'entend pas raison. Il veut ;  et si l’individu dans lequel il gît s'oppose à sa volonté, il fait le diable à quatre et cause des maux très violents au tyran qui ne veut pas le contenter ; la faim à laquelle il est sujet est bien pire que la canine ; si la femme ne lui donne pas la nourriture qu'il demande par le canal dont elle est seule maîtresse, il devient souvent furieux et parvient aussi à prendre sur elle un dessus auquel nulle force peut résister. Il la menace de la mort, il la rend andromane comme la duchesse que j'ai nommée, une autre duchesse que j'ai connue à Rome, il y a vingt-cinq ans, deux grandes dames vénitiennes et vingt autres, qui toutes ensemble me firent juger que la matrice était un animal si absolu, si irraisonnable, si indomptable, qu'une femme bien sage, bien loin de s'opposer à ses caprices, devait y condescendre en s'humiliant et se soumettant par n acte de vertu à la loi à laquelle Dieu l'avait fait naître sujette.»

Histoire de ma vieJacques Casanova de Seingalt. Bouquins Robert Laffont (2006)

dimanche 7 septembre 2025

Visionnage domestique toulousain (259)

Casanova, un adolescent à Venise. Luigi Comencini (1976) 

«Ce que l'on appelle révolutions poétiques ou artistiques ne sont pas exactement des révolutions. Je ne crois pas qu'elle changent l'ordre du monde. Elle ne changent pas non plus la vision qu'on a du monde. Elles affinent la vision ; elles la complètent, elles la rendent plus complexe, mais elles ne la transforment pas du tout comme une révolution sociale ou politique.»

Dialogues. Jean Genet Hubert Fichte La Procure (1975)

samedi 6 septembre 2025

Visionnage domestique toulousain (258)

 

 
Casanova de Fellini. Federico Fellini (1976)

« Monsieur est la plus sotte femme du monde [...] Sa figure a été charmante : le goût de Monsieur n'était pas celui des femmes et il ne s'en cachait même pas [...] Le goût opposé de Monsieur indignait Madame [...] »

Mémoires. Saint-Simon. Gallimard (1990)

lundi 1 septembre 2025

Quelques Éléments supplémentaires de la Société du Spectacle (86)

 


«La Jeune-Fille est toute la réalité des codes abstraits du Spectacle.»
 
Premiers matériaux pour la théorie de la jeune-FilleTiqqun. Mille et une nuit. (2001)
 
photo de Marion Davies

PBF 2025.22 : la tirelire argentine (première diffusion 3 septembre 2025)

La tirelire argentine de Jean-Christophe

Et si nous voyagions un peu ? En Amérique latine, en Argentine notamment avec Jean-Christophe comme guide...

Programmation musicale :
1) Red bank Boogie (Count Basie Orchestra)
2) Valse caprice n°1 (
Gabriel Fauré) Lucas Debargue
3) Le vent nous portera (Sophie Hunger)
4) Little tango (Richard Galliano / Michel Portal)
5) El marne (Juan Jose Mosalini)
6) A fuego lento (Nestor Marconi et Oceo Buenos Aires)
7) Besos de sangre (John Zorn)
8) Los tanguitos (Cuarteto Cedron)
9) La peregrinacion (Minimo Garay / Jean-Pierre Como / Jérôme Regard / Pierre Bertrand)

+ la lecture du texte de Jean-Christophe par lui-même, La tirelire argentine

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/la-tirelire-argentine-la-petite-boutique-fantasque/

Sus aux Philistins !

photographie de Werner Bischof