«La Jeune-Fille est vieille en ceci qu'elle se sait jeune. Dès lors, il n'est jamais pour elle question de profiter de ce sursis, c'est-à-dire de commettre les quelques excès raisonnables, de vivre les quelques "aventures" prévues par son âge, et ce en vue du moment où elle devra s'assagir dans le néant final de l'âge adulte. Ainsi donc, la loi sociale contient en elle-même, le temps que jeunesse pourrisse, ses propres violations, qui ne sont au reste que des dérogations»
Premiers matériaux pour la théorie de la jeune-Fille. Tiqqun. Mille et une nuit. (2001)
Hélène Demongeot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire