«Longue avenue qui s'ouvre devant moi, renforce ma fatigue. Je reviens sur mes pas, bifurque dans une rue transversale, librairie d'occasion, des livres à l'extérieur, comme si mon bon génie me conduisait par la main. Feuillette la marchandise, deux pages de l'un, deux pages de l'autre. Copie, mollasse, délayé, charabia des pontifes du moment, si frelaté que j'en glousse d'aise, tout seul, moi, là, sur mon trottoir.»
Septentrion. Louis Calaferte. Denoël (1984)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire