Le blog-note d'Aimable Lubin : extension du domaine radiophonique des Muses galantes et de la Petite Boutique Fantasque
mercredi 31 mars 2021
lundi 29 mars 2021
PBF 2021.08 : La nuit suivante fut une nuit blanche
Allons-y gaiement et sans mollir !
mercredi 24 mars 2021
dimanche 21 mars 2021
PBF 2021.07 : Le Génois fit banqueroute
Allons-y gaiement et sans mollir !
samedi 20 mars 2021
«Alors, quand la main d'A[nders] chercha sur Ag[athe] son pardon, celle-ci prit son frère dans ses bras et l'embrassa. Involontairement, dans son bouleversement, comme une soeur qui console et sans pouvoir se dominer, pour la première fois elle ouvrit ses lèvres sur les siennes avec l'entière violence féminine qui fend jusqu'au coeur le fruit de l'amour.»
L'homme sans qualités. Robert Musil. Editions du Seuil (1956)
dimanche 7 mars 2021
Réminiscence personnelle (47)
«Les piétons, qui ne se doutaient pas qu'ils étaient observés, procuraient l'impression très forte et bizarrement superficielle que l'on ressent chaque fois qu'on assiste à l'animation de la vie sans y participer. Les visages paraissaient aussi piètres que des objets quotidiens, plus piètres même, comme des disques plats, des panneaux de signalisation d'où n'émanait aucun signal en raison de la rapidité de leur mouvement. Et quand soudain des paroles parvenaient jusqu'à eux, elles étaient comme arrachées à leur contexte, si bien que leur sens n'était pas compréhensible ; mais en échange, elles avaient la sonorité amplifiée qu'ont les espaces inhabités.»
L'homme sans qualités. Robert Musil. Editions du Seuil (1956)
Réminiscence personnelle (46)
L'homme sans qualités. Robert Musil. Editions du Seuil (1956)
Visionnage domestique parisien (77)
mercredi 3 mars 2021
PBF 2021.06 : La nuit surviendra, mâchera, avalera
Allons-y gaiement et sans mollir !
mardi 2 mars 2021
lundi 1 mars 2021
Quelques Éléments supplémentaires de la Société du Spectacle (33)
«A[nders] ne parvenait pas imaginer à quoi pouvait ressembler l'âme d'un grand musicien ; en revanche, s'agissant de ce que l'on considère communément comme la grande musique, l'image qui s'imposait à lui était celle d'une armoire qui aurait été privée de tous les tiroirs, si bien qu'à l'intérieur tout y serait sens dessus dessous, pendant que les parois extérieures offriraient au regard un luxe de décors délicats, forts et nuancés.»
L'homme sans qualités. Robert Musil. Editions du Seuil (1956)