«J'arrive, le petit palais est en ordre, le soleil brille sur les téléphones gris. Je suis passé par la porte dérobée de l'aéroport, à droite ; j'ai pris le canot vite ; elle m'attendait sur le ponton, bonjour de la main à cent mètres ; on est allé dans la bibliothèque, je lui ai montré la mallette, clichés et billets. Puis on est monté dans sa chambre, on a fait rapidement l'amour, dîner, sommeil, levé tôt, course autour de la douane, sept heures. Allongé sur la terrasse, je regarde les premiers longs courriers entre devant moi.»
La Fête à Venise. Philippe Sollers. Gallimard (1991)
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