«Comment avais-je pu voir Renaud constamment le verre à la main sans y songer ? La quotidienneté frappe d'aveuglement. Le verre était toujours plein : je pensais vaguement qu'il ne buvait jamais que c'était une coquetterie, un tic. Je ne l'avais vu ivre qu'une fois, et pour six fines minuscules qui ne m'auraient rien fait. Je le croyais sensible à l'alcool, au contraire.»
Le repos du guerrier. Christiane Rochefort. Grasset (1958)
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