«Par exemple, que le mariage n'était pas une affaire privée, mais une institution publique ; qu'il avait la sublime tâche de développer le sens de la responsabilité et de la sympathie, ainsi que le devoir, précieux pour tremper le moral des peuples, d'exercer l'homme à supporter les pires difficultés ; peut être même (mais il faudrait y faire allusion avec un maximum de tact) que le mariage représentait, surtout s'il durait, la meilleure protection contre les excès de la concupiscence.»
L'homme sans qualités. Robert Musil. Editions du Seuil (1956)