Le blog-note d'Aimable Lubin : extension du domaine radiophonique des Muses galantes et de la Petite Boutique Fantasque
mardi 29 décembre 2020
Fin du monde ? Évolution
mardi 22 décembre 2020
«A la même heure, dans la ville de France où Florence et René auraient dû vivre, chacun dans une famille différente d'ailleurs, d'autres petits enfants en tablier noir menaient la vie étouffée que l'on pouvait mener à la fin du XIXe siècle bourgeois. Grâce à cet isolement saugrenu, grâce à la complicité de plusieurs personnes, ils pouvaient goûter l'enfance dans ce qu'elle a de plus pur, comme une vie miraculeuse, l'enfance dans son domaine réel qui est le jardin.»
Comme le temps passe... Robert Brasillach. Plon (1937)
lundi 21 décembre 2020
PBF 2020.29 : Émeute de détails
Mercredi 23 décembre 2020 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque avec comme titre : Émeute de détails. Il s'agit probablement de la dernière émission réalisée à la maison sur Garageband et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.
Programmation musicale :
1) Les Voix humaines (Marin Marais) Christian-Pierre La Marca
2) Hard to be alone (Tal Wilkenfeld)
3) ATM (Anemic)
4) Introduction de Sports et divertissement (Éric Satie) Aldo Ciccolini et Jeanne Moreau
5) Absences répétées (Jeanne Moreau) du film éponyme de Guy Gilles
6) California dreamin' (Mamas and Papas)
7) Yesterday (Beatles) Christian-Pierre La Marca
8) Cross crisis in lust form (Robert Fripp / Brian Eno)
Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/pbf-202029-emeute-de-d%C3%A9tails/
Allons-y gaiement et sans mollir !
photographie de Françoise Arnoul
lundi 14 décembre 2020
«[...] tous les moyens sont bons, notamment celui de mélanger les arts, et de surexposer un message de mots à un discours de sons. On retrouve là l'éthique de Marcel Duchamp : se désapproprier l'expression psychologique, montrer une réalité qui n'a plus de sens ou qui en possède un autre, exorciser les démons de l'inconscient en les jetant à la figure du public, créer un autre temps de l'écoute, de la respiration, de la marche, de la vie. Satie va inventer une musique chorégraphique, qui réconcilie le corps et l'esprit et qui s'imprime en nous comme une fresque. Elle prend la forme tantôt d'une supplication enfantine avec une naïveté feinte, tantôt d'un trait d'esprit d'une violence stridente, tantôt d'une danse lente et blanche, désaffectivisée comme un souvenir lointain, enfoui dans une inscription intérieure immémoriale.»
Erik Satie. Jean-Pierre Armengaud. Fayard (2009)
samedi 12 décembre 2020
mercredi 9 décembre 2020
lundi 7 décembre 2020
PBF 2020.28 : Les masques ne suffisent pas, des baillons pour diminuer la cacophonie ambiante
Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/pbf-202028-les-masques-ne-suffisent-pas/
dimanche 6 décembre 2020
samedi 5 décembre 2020
jeudi 3 décembre 2020
Véritable périple flasque (pour un chien) : documentation 4
«Striptease, peepshows, opium, absinthe et vin bon marché, prostituées pour tous les goûts et tous les budgets, telle est l'image gaie et visible d'un autre Paris, un Paris secret, qui persiste jusqu'à aujourd'hui dans la mémoire des visiteurs étrangers de la capitale française.»
Erik Satie. Allan M. Gillmor. The Mcmillan press (1988)
«Il aimait les enfants, les fleurs coupées, le soleil, le nom amer des bières obscures, les vêtements chauds, les peintures sur bouton et les petites voitures. Il croyait qu'il demeurait une espèce de liaison entre les âmes des touts petits enfants qui hurlent et celles des hommes dont la crainte de la mort et le silence ont déjà commencé à figer les traits. Et ce pont exigu entre ces âges et ces nécessités si éloignés était l'objet de tous ses soins. C'était comme le déchet minuscule d'une passion qui avait été dévastatrice. Il avait l'impression que la préservation ou la restauration de ce pont miraculeux était le seul trésor de ce qu'on avait accoutumé d'appeler le destin.»
Les escaliers de Chambord. Pascal Quignard. Gallimard (1989)
mercredi 2 décembre 2020
Quelques Éléments supplémentaires de la Société du Spectacle (30)
«Ce qui se monnaie dans le coït, c'est l'estime de soi.»
Premiers matériaux pour la théorie de la jeune-Fille. Tiqqun. Mille et une nuit. (2001)